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chansons

L'un part, l'autre reste

1 Août 2019, 02:09am

Publié par vertuchou

Ont-ils oublié leurs promesses ?
Au moindre rire, au moindre geste
Les grands amours n'ont plus d'adresse
Quand l'un s'en va et l'autre reste

N'est-il péché que de jeunesse ?
N'est-il passé que rien ne laisse ?
Les grands amours sont en détresse
Lorsque l'un part et l'autre reste

Reste chez toi
Vieillis sans moi
Ne m'appelle plus
Efface-moi
Déchire mes lettres
Et reste là
Demain peut-être
Tu reviendras

Geste d'amour et de tendresse
Tels deux oiseaux en mal d'ivresse
Les grands amours n'ont plus d'adresse
Quand l'un s'en va et l'autre reste

Sont-ils chagrins dès qu'ils vous blessent ?
Au lendemain de maladresse
Les grands amours sont en détresse
Lorsque l'un part, et l'autre reste

De tristes adieux
Que d'illusions
Si c'est un jeu
Ce sera non
Rends-moi mes lettres
Et reste là
Demain peut-être
Tu comprendras

De tristes adieux
Que d'illusions
Si c'est un jeu
Ce sera non
Rends-moi mes lettres
Et reste là
Demain peut-être
Tu comprendras

Ils n'oublieront pas leurs promesses
Ils s'écriront aux mêmes adresses
Les grands amours se reconnaissent
Lorsque l'un part et l'autre reste

Charlotte Gainsbourg

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Nuits d'absence

24 Juillet 2019, 02:06am

Publié par vertuchou

II est des nuits où je m'absente
Discrètement, secrètement...
Mon image seule est présente
Elle a mon front, mes vêtements...
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma...
À ce reflet qui me remplace
Tu jurerais... que je suis là...

Mais je survole en deltaplane
Les sommets bleus des Pyrénées
En Andorre-la-Catalane
Je laisse aller ma destinée...
Je foule aux pieds un champ de seigle
Ou bien, peut-être, un champ de blé
Dans les airs, j'ai croisé des aigles
Et je croyais leur ressembler...

Le vent d'été, parfois, m'entraîne
Trop loin, c'est un risque à courir
Dans le tumulte des arènes
Je suis tout ce qui doit mourir...
Je suis la pauvre haridelle
Au ventre ouvert par le toro...
Je suis le toro qui chancelle
Je suis la peur... du torero...
Jour de semaine ou bien dimanche?
Tout frissonnant dans le dégel
Je suis au bord de la mer Blanche
Dans la nuit blanche d'Arkhangelsk...
J'interpelle des marins ivres
Autant d'alcool que de sommeil:
"Cet éclat blême sur le givre
Est-ce la lune... ou le soleil?"

Le jour pâle attriste les meubles
Et voilà, c'est déjà demain
Le gel persiste aux yeux aveugles
De mon chien qui cherche ma main...
Et toi, tu dors dans le silence
Où, sans moi, tu sais recouvrer
Ce visage calme d'enfance
Qui m'attendrit... jusqu'à pleurer...

Il est des nuits où je m'absente
Discrètement, secrètement...
Mon image seule est présente
Elle a mon front mes vêtements...
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
À ce reflet qui me remplace
Tu jurerais... que je suis là...

Il est des nuits, où je m'absente
Discrètement, secrètement...
Mon image seule est présente
Elle a mon front mes vêtements...
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
À ce reflet qui me remplace
Tu jurerais... que je suis là...

Paroles : Jean-Roger Caussimon, musique : Léo Ferré

 

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L'échappé

4 Juillet 2019, 11:44am

Publié par vertuchou

Même si tu ne dis rien quand on ferme les yeux
Si tu ôtes ta main de mes cheveux
Si tu ne m’écris pas quand je te manque quelques heures
Si tu ris quand je crois toucher ton cœur

Même si tu es épris de grande liberté
Toi qui n'a pas appris à la dompter
Si tu ne m'appelles pas quand il n'y a pas de raisons
Si tu ne rentres pas à la maison

Je te cours le souffle court
Dans les étages de la tour
Je te cours et toi tu m'échappes encore

Je te cours comme un damné
Sur des riffs abandonnés
Je te cours et toi tu m'échappes encore

Même si tu n'es pas homme à aimer les promesses
Et les ruines de Rome à la grand messe

Si tu ne me jures pas qu'on finira nos vies ensemble
Si tu doutes parfois qu'on se ressemble

Même si tu ne dis rien quand on ferme les yeux
Si tu ôtes ta main de mes cheveux
Si tu ne m’écris pas quand je demande quelques heures
Si tu ris quand je crois toucher ton cœur

Je te cours le souffle court
Dans les étages de la tour
Je te cours et toi tu m'échappes encore

Je te cours comme un damné
Sur des riffs abandonnés
Je te cours et toi tu m'échappes encore

Je te cours pour le plaisir
Pour faire durer le désir
Pour que dans mille ans tu m'échappes encore

Je te cours après dans la cour
Je te cours mais tu m'échappes toujours

Je te cours pour le plaisir
Pour faire durer le désir
Pour que dans mille ans tu m'échappes encore

Jeanne Cherhal

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Septembre

20 Juin 2019, 01:58am

Publié par vertuchou

Jamais la fin d'été n'avait paru si belle.
Les vignes de l'année auront de beaux raisins.
On voit se rassembler, déjà les hirondelles
Mais il faut se quitter. Pourtant, l'on s'aimait bien.
Quel joli temps pour se dire au revoir.
Quel joli soir pour jouer ses vingt ans.
Sur la fumée des cigarettes,
L'amour s'en va, mon cœur s'arrête.
Quel joli temps pour se dire au revoir.
Quel joli soir pour jouer ses vingt ans.
Sur la fumée des cigarettes,
L'amour s'en va, mon cœur s'arrête.
Quel joli temps pour se dire au revoir,
Quel joli soir pour jouer ses vingt ans.
Les fleurs portent déjà les couleurs de Septembre
Et l'on entend, de loin, s'annoncer les bateaux.
Beau temps pour un chagrin que ce temps couleur d'ambre.
Je reste sur le quai, mon amour. A bientôt.
Quel joli temps, mon amour, au revoir.
Quel joli temps pour jouer ces vingt ans.
Sur la fumée des cigarettes,
L'amour nous reviendra peut-être.
Peut-être un soir, au détour d'un printemps.
Ah quel joli temps, le temps de se revoir.
Jamais les fleurs de Mai n'auront paru si belles.
Les vignes de l'année auront de beaux raisins.
Quand tu me reviendras, avec les hirondelles,
Car tu me reviendras, mon amour, à demain...

Barbara

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Le monde s'est dédoublé

8 Juin 2019, 02:36am

Publié par vertuchou

Ce matin il est arrivé une chose bien étrange
Le monde s'est dédoublé
Je ne percevais plus les choses comme des choses réelles
Le monde s'est dédoublé
J'ai pris peur j'ai crié que quelqu'un me vienne en aide
Le monde s'est dédoublé
J'ai accueilli un ami qui m'a pris dans ses bras
Et m'a murmuré tout bas

Regarde derrière les nuages
Il y a toujours le ciel bleu azur
Qui lui vient toujours en ami
Te rappeler tout bas
Que la joie est toujours à deux pas

Il m'a dit prends patience
Mon ami prends patience
Vers un nouveau rivage
Ton cœur est emporté
L'ancien territoire t'éclaire de ses phares
T'éclaire de ses phares

Ce matin il est arrivé une chose bien étrange
Le monde s'est dédoublé
J'ai senti le temps se fendre un instant sur les visages même
Le monde s'est dédoublé
Vos corps que je percevais hier encore dans leur exactitude
Ont perdu leur densité

Regarde derrière les nuages
Il y a toujours le ciel bleu azur

Qui lui vient toujours en ami
Te rappeler tout bas
Que la joie est toujours à deux pas
Il m'a dit prends patience
Mon ami prends patience
Vers un nouveau rivage
Ton cœur est emporté
L'ancien territoire t'éclaire de ses phares

Regarde en dessous de la nuit
Y'a toujours le jour qui pose ses lumières
Sur un coin de la terre
Te rappelant tout bas
Que la joie est toujours à deux pas
Je te dis prends patience
Mon ami prends patience
Vers un nouveau rivage
Ton cœur est emporté

L'ancien territoire t'éclaire de ses phares

Regarde derrière les nuages
Il y a toujours le ciel bleu azur
Qui lui vient toujours en ami
Te rappeler tout bas
Que la joie est toujours à deux pas
Il m'a dit prends patience
Mon ami prends patience
Vers un nouveau rivage
Ton cœur est emporté
L'ancien territoire t'éclaire de ses phares
T'éclaire de ses phares

---Clara Ysé

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L'herbe tendre

23 Mai 2019, 02:39am

Publié par vertuchou

D'avoir vécu le cul
Dans l'herbe tendre
Et d'avoir su m'étendre
Quand j'étais amoureux

J'aurais vécu obscur
Et sans esclandre
En gardant le cœur tendre
Le long des jours heureux

Pour faire des vieux os
Faut y aller mollo
Pas abuser de rien pour aller loin

Pas se casser le cul
Savoir se fendre
De quelques baisers tendres
Sous un coin de ciel bleu

Pas se casser le cul
Savoir se fendre
De quelques baisers tendres
Sous un coin de ciel bleu.?

Serge Gainsbourg

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Sous ta peau

11 Mai 2019, 06:38am

Publié par vertuchou

Ma miss ma déesse
Si c'est lisse, on se lasse
Les strass et les stress
J'encaisse ou j'en casse
Montre-moi encore
Le monde à l'envers
L'envers de ton corps
Me donne des vertiges
Tu me laisse entrevoir
Les coulisses où tout se passe
Ma miss ma déesse
On s'enlise, on s'enlace
Tes traces de détresse
J'en laisse ou j'entasse
Montre-moi encore
Le monde à l'envers
L'envers de ton corps
Me donne des vertiges
Tu me laisse entrevoir
Les coulisses où tout se passe
Ma miss ma déesse
Fini les messes basses
Les strass le stresse
Et ma caisse à la casse
Montre-moi encore
Le monde à l'envers
L'envers de ton corps
Me donne des vertiges
Tu me laisse entrevoir
Les coulisses où tout se passe

Mathieu Chedid

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Tombé du ciel

25 Avril 2019, 02:13am

Publié par vertuchou

Tombé du ciel à travers les nuages
Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel
Tombé du lit fauché en plein rêve
Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil
Tombé dans l'oreille d'un sourd
Qui venait de tomber en amour la veille
D'une hôtesse de l'air fidèle
Tombée du haut d'la passerelle
Dans les bras d'un bagagiste un peu volage
Ancien tueur à gages
Comment peut-on tomber plus mal ?

Tombé du ciel rebelle aux louanges
Chassé par les anges du paradis originel
Tombé d'sommeil, perdu connaissance
Retombé en enfance au pied du grand sapin de Noël
Voilé de mystère sous mon regard ébloui
Par la naissance d'une étoile dans le désert
Tombée comme un météore dans les poches de Balthazar
Gaspard ou Melchior, les trois fameux rois mages

Trafiquants d'import export

Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cœur en fête
Poseur de girouettes
Du haut du clocher, donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé à la fleur de l'âge dans l'oubli, solo !

C'est fou c'qu'on peut voir tomber
Quand on traîne sur le pavé les yeux en l'air
La semelle battant la poussière
On voit tomber des balcons
Des mégots, des pots d'fleurs
Des chanteurs de charme
Des jeunes filles en larmes
Et des alpinistes amateurs

Tombés d'en haut comme les petites gouttes d'eau
Que j'entends tomber dehors par la f'nêtre
Quand je m'endors le cœur en fête
Poseur de girouettes
Du haut du clocher donne à ma voix
La direction par où le vent fredonne ma chanson

Tombé sur un jour de chance
Tombé par inadvertance amoureux
Tombé à terre pour la fille qu'on aime
Se relever indemne et retomber amoureux
Tombé sur toi, tombé en pâmoison
Avalé la ciguë, goûté le poison qui tue

L'amour

L'amour encore et toujours

Jacques Higelin

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La chanson de Tessa

9 Avril 2019, 02:26am

Publié par vertuchou

Reste ici bas mon coeur fidèle
Si tu t'en vas la vie est ma peine éternelle

Si tu meurs les oiseaux se tairont pour toujours
Si tu es froide aucun soleil ne brûlera
Au matin la joie de l'aurore
Ne la verra plus mes yeux
Tout autour de la tombe
Les rosiers épanouis
Laisseront pendre et flétrir les fleurs
La beauté mourra avec toi
Mon seul amour

Si je meurs les oiseux ne se tairont qu'un soir
Si je meurs pour une autre un jour tu m'oublieras
De nouveau la joie de vivre
Alors lavera ton regard
Au matin tu verras
La montagne illuminée
Sur ma tombe t'offrir mille fleurs
La beauté revivra sans moi
Mon seul amour

Jean Giraudoux

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Rois demain

20 Février 2019, 02:50am

Publié par vertuchou

Quand tu prendras la mer
elle sera sémaphore
quand tu verras la terre
elle deviendra le port
quand t’auras plus le ciel
elle sera ton étoile
comme un point de lumière
vient éclairer la toile
de peintures en dessins
on dessine nos vies
on s’ébat dans les seins
dans les seins on s’écrit
on crie tout notre amour
a ceux qui n’entendent pas
a chanter sur les toits
sur qu’on cherche sa voie
elle fera couler ruisseau
quand t’auras plus les armes
quand tes yeux n’auront plus
oui, qu’à sonner l’alarme
quand l’horizon devant
ne sera que la plaine
elle deviendra colline
elle deviendra la cime
quand tu chercheras trop
oui, à quoi tout ça rime
quand t’auras tout vendu
ton âme et ta sublime
elle te fera les gestes
qui font les poésies
et puis qui sait dedans
oui ce qui fait la vie
qu’importe les chemins
que nous prendrons ensembles
qu’importe sous quels cieux
seront nos mains qui tremblent
et puis si la vieillesse
vient frapper à la porte
c’est qu’on aura vaincu
ce temps qui nous escorte
je serai avec toi
combattant impossible
je t’apprendrai à voir
ce qu’on garde invisible
et s’il faut que chaque jour
je devienne soleil
pour éteindre la nuit
pour éclairer ton ciel
oui nous serons rois demain
mon amour toi et moi

J’irai chercher de l’or
pour chacun de tes doigts
et quand les océans
te monteront aux cils
j’irai au fond des mers
du noir de tes pupilles
et s’il faut que chaque jour
je devienne soleil
pour éteindre les nuits
pour éclairer ton ciel
nous serons rois demain
mon amour toi et moi

J’irai trouver de l’or
pour chacun de tes doigts
et quand les océans
viendront noyer nos terres
nous suivrons les printemps
nous suivrons la lumière
oui quand les océans
viendront noyer la terre
nous serons le printemps
nous serons la lumière

Saez

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