Ce serait d’abord un long, un très long baiser
Ce serait d’abord
Un long, un très long baiser
Une rivière affolée
Grossie par une pluie soudaine
Des courants
Retenus depuis si longtemps
Qui se mêlent
Un lent, très lent effeuillage
Où les lèvres picorent
La peau qui se dénude
La suite
Je crois la connaître
Elle n’est jamais la même
Car je t’aime.
Brigitte Delsalle
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