Un poème n'est pas un suicide de langue
Un poème n'est pas un suicide de langue. Si nécessaire, il peut aller
jusqu'à une langue dépeuplée et parcourue de vents
pour quasi plus personne, mais cela ne le justifie ni ne l'invalide.
Seule la nécessité, perçue par le lecteur, je ne dis pas le public,
constitue le poème comme poème.
Antoine Emaz
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