Quand j’embrasse une femme
Quand j’embrasse une femme au creux du cou, que mes lèvres goûtent
le grain de sa peau (sans mordre, c’est promis), que je sens le mélange
de son odeur unique et de son parfum, que j’écoute son souffle abandonné,
je me nourris de ce qui lui est propre, que je ne possède pas
et dont j’ai besoin : sa féminité.
Jean-Louis Servan-Schreiber
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