Pendant la nuit le cœur s’alourdit
Pendant la nuit le cœur s’alourdit,
Déloge le rêve.
Les portes sont fermées.
Tu ne peux pas revenir même en songe
Dans ce qui fut ta joie.
L’abîme se creuse à tout moment,
C’est la règle.
Tu ne reposes nulle part, tu ne dormiras pas.
Qu’ils ignorent ton vrai visage, les enfants,
Laisse-les grandir pour la peine.
En attendant la prochaine rafale, va gagner ton pain,
Lève-toi,
Cède à la vie suppliante.
Louise Bouchard