Et naguère aux midis de résine imprégnés
Et naguère aux midis de résine imprégnés,
Après les bois de pins torrides, je baignais
Mes mains dans tes cheveux comme dans une eau pure,
Ô toi que mon amour ce soir caresse et pare.
Tu trempais en riant des roses dans du sucre
Et tu mordais dans leur fraîcheur à blanche nacre
Et quand tu me tendais tes lèvres, j’y goûtais
Les roses dont l’arôme embaume les étés.
Tristan Derème
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