Qaund l'aube naît un soir
Au seuil de leur amour
Tout paraissait joué
Comme au déclin du jour…
Qu'attendaient-ils encore
Qui puisse les surprendre?
Prisonniers de leur sort
Il leur fallait s'apprendre
C'est à l'abord d'un soir
Que l'aube se profile
En éclairant l'histoire
D'un couple malhabile
Caresses esquissées
En rêves impudiques
Deux vies se sont trouvées
Sur un chemin unique
Leurs images de nuit
Qui n'ont plus rien de sage
Ont un goût qui les suit
Et l'éclat des mirages
D'un passé désertique
Ils créent une oasis
Dont leurs eaux magnifiques
Abreuvent les délices
Tout un frémissement
Encore inégalé
Promet à ces amants
De belles voluptés
Quand leurs deux corps repus
Ils reposent ensemble
Leur plaisir continue
C'est ma plume qui tremble…
Alice Emelvé