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Le jour passé de ta douce présence

10 Octobre 2013, 05:24am

Publié par vertuchou

Le jour passé de ta douce présence
Fut un serein en hiver ténébreux,
Qui fait prouver la nuit de ton absence
A l'oeil de l'âme être un temps plus ombreux,
Que n'est au Corps ce mien vivre encombreux,
Qui maintenant me fait de soi refus.

Car dès le point, que partie tu fus,
Comme le Lièvre accroupi en son gîte,
Je tends l'oreille, oyant un bruit confus,
Tout éperdu aux ténèbres d'Egypte.

Maurice Scève

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Sonate pour piano n°32 en ut mineur, op 111

9 Octobre 2013, 05:01am

Publié par vertuchou

Beethoven, Sonate pour piano n°32 en ut mineur, op 111, 1822

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Le chemin de l’amour

8 Octobre 2013, 05:01am

Publié par vertuchou

Amour, mon cher amour, je te sais près de moi
Avec ton beau visage.
Si tu changes de nom, d’accent, de cœur et d’âge
Ton visage du moins ne me trompera pas.
Les yeux de ton visage, amour, ont près de moi
La clarté patiente des étoiles,
De la nuit, de la mer, des îles sans escales.
Je ne crains rien si tu m’as reconnue
Mon amour, de bien loin, pour toi je suis venue.
Peut-être . Et nous irons Dieu sait où maintenant ?
Depuis quand cherchais-tu mon ombre évanouie ?
Quand t’avais-je perdue ? Dans quelle vie ?
Et qu’oserait le ciel contre nous maintenant ?

 

Sabine Sicaud

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Peinture

7 Octobre 2013, 05:10am

Publié par vertuchou

Pierre Soulages :  Peinture       1976           374 x 480

Pierre Soulages : Peinture 1976 374 x 480

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En poésie, il faut chercher

6 Octobre 2013, 05:20am

Publié par vertuchou

En poésie, il faut chercher la lumière... même si l'on doit descendre très profond

Ile Eniger

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Nos deux corps sont en toi

5 Octobre 2013, 05:05am

Publié par vertuchou

Nos deux corps sont en toi,
Je le sais plus que d'ombre.
Nos amis sont à toi,
je le sais que de nombre.
Et puisque tu es tout
Et que je ne suis rien,
Je n'ai rien ne t'ayant
Ou j'ai tout, au contraire.
Avoir et tout et rien,
Comment se peut-il faire ?
C'est que j'ai tous maux
Et je n'ai point de biens.

Je vis par et pour toi
Ainsi que pour moi-même.
Tu vis par et pour moi
Ainsi que pour toi-même.
Je vis par et pour toi
Ainsi que pour moi-même.
Tu vis par et pour moi
Ainsi que pour toi-même.

Nous n'aurons qu'une vie
Et n'aurons qu'un trépas.
Je ne veux pas ta mort
Et ma vie est la tienne.
Ainsi, je veux mourir
Et je ne le veux pas.

Le soleil de mes yeux,
Si je n'ai ta lumière,
Une aveugle nuée
Ennuie ma paupière.
Comme une pluie de pleurs
Découle de mes yeux,
Les éclairs de l'amour,
Les éclats de la foudre
Entrefendent mes nuits
Et m'écrasent en poudre.
Quand j'entonne les cris,
Lors, j'étonne les cieux.

Marguerite de Valois

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Les pleurs

4 Octobre 2013, 05:16am

Publié par vertuchou

Sainte Colombe : Les pleurs et Tombeau les regrets ; Photographies de Michael Kenna : Silent World

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Poème à crier dans les ruines

3 Octobre 2013, 05:13am

Publié par vertuchou

Tous deux crachons tous deux

Sur ce que nous avons aimé

Sur ce que nous avons aimé tous deux

Si tu veux car ceci tous deux

Est bien un air de valse et j'imagine

Ce qui passe entre nous de sombre et d'inégalable

Comme un dialogue de miroirs abandonnés

A la consigne quelque part Foligno peut-être

Ou l'Auvergne la Bourboule

Certains noms sont chargés d'un tonnerre lointain

Veux-tu crachons tous deux sur ces pays immenses

Où se promènent de petites automobiles de louage

Veux-tu car il faut que quelque chose encore

Quelque chose

Nous réunisse veux-tu crachons

Tous deux c'est une valse

Une espèce de sanglot commode

Crachons crachons de petites automobiles

Crachons c'est la consigne

Une valse de miroirs

Un dialogue nulle part

Ecoute ces pays immenses où le vent

Pleure sur ce que nous avons aimé

L'un d'eux est un cheval qui s'accoude à la terre

L'autre un mort agitant un linge l'autre

La trace de tes pas

Je me souviens d'un village désert

A l'épaule d'une montagne brûlée

Je me souviens de ton épaule

Je me souviens de ton coude

Je me souviens de ton linge

Je me souviens de tes pas

Je me souviens d'une ville où il n'y a pas de cheval

Je me souviens de ton regard qui a brûlé

Mon coeur [...]

Je me souviens de tant de choses

De tant de soirs

De tant de chambres

De tant de marches

De tant de colères

[...]

Je parle donc au passé

Que l'on rie

Si le coeur vous en dit du son de mes paroles

Aima Fut Vint

[...]

Ils en ont de bonnes ceux

Qui parlent de l'amour comme d'une histoire de cousine

Ah merde pour tout ce faux-semblant

Sais-tu quand cela devient vraiment une histoire

L'amour

Sais-tu

Quand toute respiration tourne à la tragédie

Quand les couleurs du jour sont ce qui les fait rire

Un air une ombre d'ombre un nom jeté

Que tout brûle et qu'on sait au fond

Que tout brûle

Et qu'on dit Que tout brûle

Et le ciel a le goût du sable dispersé

L'amour salauds l'amour pour vous

[...]

Qu'est-ce donc qui m'émeut à un pareil point

Dans ces derniers mots

Le mot dernier peut-être mot en qui

Tout est atrocement irréparable.

Le dernier mot d'amour imaginez-vous ça

Et le dernier baiser et la dernière Nonchalance

Et le dernier sommeil

Tiens c'est drôle

Je pensais simplement à la dernière nuit

Ah tout prend ce sens abominable

Je voulais dire les derniers instants

Les derniers adieux

le dernier soupir

Le dernier regard

Pendant des années l'horreur

Crachons veux-tu bien

Sur ce que nous avons aimé ensemble

Crachons sur l'amour

Sur nos lits défaits

Sur notre silence et sur les mots balbutiés

Sur les étoiles fussent-elles

Tes yeux

[...]

Crachons veux-tu bien.

Louis Aragon

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Main dans la main

2 Octobre 2013, 05:10am

Publié par vertuchou

{Refrain:} Main dans la main on se promène, Les gens se moquent car ça les gêne, C´est évident que toi tu m´aimes, Tous ces gens, moi je m´en fous. Viens dans un coin, oublions tout, Tous ces regards qui te rendent fou Me laissent de glace, embrassons-nous

T´es mon amoureux, Les gens rigolent, se croient odieux, Nous on laisse faire, on est heureux

{au Refrain}

Moi, quand je t´embrasse, De rouge à lèvres il n´y a pas de trace, Ma marque au cœur, rien ne l´efface, Ils disent que c´est de la provoc, Ils nous regardent et ils se moquent. On vit vraiment une drôle d´époque, Tous ces gens, moi je m´en fous, Viens dans un coin, oublions tout, Tous ces regards qui te rendent fou Me laissent de glace, embrassons-nous

{x2:} Et moi je m´en fous, Viens dans un coin, oublions tout, Tous ces regards qui te rendent fou Me laissent de glace, embrassons-nous

Elli & Jacno

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18-3-83

1 Octobre 2013, 05:11am

Publié par vertuchou

Zao-Wou-Ki_.jpg

 

Zao Wou Ki

18-3-83

 

huile sur toile

80.5 x 99.5 cm

 

1983

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