Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vertuchou.over-blog.com

À toi

31 Mai 2020, 01:30am

Publié par vertuchou

Je suis à toi

ce que la vague est à l'océan,

ce que l'eau est au vivant,

ce que le sens est au signe


Je suis à toi

ce que le sable est au désert

ce que l'arme est à la guerre

ce que la rime est au vers

...à toi

ce que la particule est à l'univers

ce que la pluie est au désert

ce que la goutte est à la mer

Je suis à toi comme ça...

 

 Dina Sahyouni

Voir les commentaires

With Lilies White

30 Mai 2020, 01:28am

Publié par vertuchou

Voir les commentaires

Comme un dévot

29 Mai 2020, 01:55am

Publié par vertuchou

Comme un dévot devers les cieux,
Mes yeux tournés devers tes yeux,
A genoux auprès de ta bouche,
Pressé de mille ardents désirs
Je laisse sans ouvrir ma bouche
Avec toi dormir mes plaisirs.

Théophile de Viau

Voir les commentaires

Ma main glissait sur sa nuque

28 Mai 2020, 01:40am

Publié par vertuchou

Ma main glissait sur sa nuque, sous ses cheveux. Dans les moments les plus vains ou les plus ternes, j’avais ainsi le sentiment de rester en contact avec les grands objets naturels, l’épaisseur des forêts, l’échine musclée des panthères, la pulsation régulière des sources. Mais aucune caresse ne va jusqu’à l’âme.

Marguerite Yourcenar, Mémoires d’Hadrien

Voir les commentaires

Les Marquises

27 Mai 2020, 01:32am

Publié par vertuchou

Ils parlent de la mort comme tu parles d’un fruit
Ils regardent la mer comme tu regardes un puits
Les femmes sont lascives au soleil redouté
Et s’il n’y a pas d’hiver, cela n’est pas l’été
La pluie est traversière, elle bat de grain en grain
Quelques vieux chevaux blancs qui fredonnent Gauguin
Et par manque de brise, le temps s’immobilise
Aux Marquises

Du soir, montent des feux et des points de silence
Qui vont s’élargissant, et la lune s’avance
Et la mer se déchire, infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis, plus loin, des chiens, des chants de repentance
Et quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l’alizé se brise
Aux Marquises

Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard
Le cœur est voyageur, l’avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d’amour
Que les sœurs d’alentour ignorent d’ignorer
Les pirogues s’en vont, les pirogues s’en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux-tu que je te dise : gémir n’est pas de mise
Aux Marquises

Jacques Brel

 

Voir les commentaires

Camera's Rolling

26 Mai 2020, 01:34am

Publié par vertuchou

Voir les commentaires

Chef de section

25 Mai 2020, 01:51am

Publié par vertuchou

Ma bouche aura des ardeurs de géhenne
Ma bouche te sera un enfer de douceur et de séduction
Les anges de ma bouche trôneront dans ton cœur
Les soldats de ma bouche te prendront d’assaut
Les prêtres de ma bouche encenseront ta beauté
Ton âme s’agitera comme une région pendant un tremblement de terre
Tes yeux seront alors chargés de tout l’amour qui s’est amassé dans les regards de l’humanité depuis qu’elle existe
Ma bouche sera une armée contre toi une armée pleine de disparates
Variée comme un enchanteur qui sait varier ses métamorphoses
L’orchestre et les chœurs de ma bouche te diront mon amour
Elle te le murmure de loin
Tandis que les yeux fixés sur la montre j’attends la minute prescrite pour l’assaut

Guillaume Apollinaire

 

Voir les commentaires

De même qu'il faut

24 Mai 2020, 01:07am

Publié par vertuchou

De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur,

il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.

Edgar Morin

Voir les commentaires

Je me répands en mots

23 Mai 2020, 01:38am

Publié par vertuchou

Je me répands en mots
La musique serpente mon âme
Parfois morsure
Parfois danse
Toujours lancinante
De désir ou de douleur
Qu’importe
Elle gronde
Crue
Et source à la fois
 
Elle rythme mon souffle
Arythmie de toi
De foi
Qu’on fiance à la nuit
 
Qui es-tu
Toi qui plonges dans mes yeux
Sans me voir
Et en mon sang
Me rendant à moi-même
 
Qui veux-tu
Toi qui ne sais
Quoi je suis
Ni ce que je ne serai jamais
 
Qui ... a-t-il en corps place
Dans ce tremblement d’être
 
Qui ...
En cette affluence de sens
Est
Toi ou sel qui naît à l’écume de nos nuits...
Moi où luit la fin de nos jours....
 
Qui…. oui, toi....
Dis-moi, qui
Déferle en mon sang ?

 

Madmoizelle Plume

Voir les commentaires

Drei Eier

22 Mai 2020, 01:22am

Publié par vertuchou

Aenne Biermann, Drei Eier, 1928.

Aenne Biermann, Drei Eier, 1928.

Voir les commentaires

1 2 3 4 > >>