Au pays sans nuages
L'été a pris ses quartiers
Les pins se dressent vers l'azur
fières branches de corail.
La lune boudeuse
refuse de céder sa place dans le ciel
La mer fantasque change de visage
au gré des vents
chaleureuse un matin
l'écume aux lèvres le lendemain
vif-argent la nuit.
La chaleur sourde assiège
les maisons aveugles sous le soleil
les corps engourdis
espèrent
le répit du soir
Dans la pièce close
face aux vagues
je t'attends toi,
la compagne secrète
de mes pensées.