Le poète est vraiment voleur de feu
Le poète est vraiment voleur de feu.
Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper,
écouter ses inventions. Si ce qu'il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ;
si c'est informe, il donne de l'informe. Trouver une langue ;
Arthur Rimbaud, lettre privée écrite à Paul Demeny, 15 mai 1871
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