The return of the Sire of Nesle
My towers at last ! These rovings end,
Their thirst is slaked in larger dearth :
The yearning infinite recoils,
For terrible is earth.
Kaf thrusts his snouted crags through fog :
Araxes swells beyond his span,
And knowledge poured by pilgrimage
Overftows the banks of man.
But thou, my stay, thy lasting love
One lonely good, let this but be !
Weary to view the wide world’s swarm,
But blest to fold but thee.
Mes tours, enfin ! Terme de mes errances
Dont la soif s’étanche en pénurie plus grande :
Infini, le désir se replie,
Car terrible est la terre !
Kaf perce le brouillard du groin de ses à-pics :
L’Araxe s’enfle et s’outrepasse
Et les pèlerinages déversent un savoir
Qui submerge les rives de l’homme.
Mais toi, mon soutien, ton amour pérenne
Unique et seul bien - que cela seulement soit !
Lassé de contempler l’essaim du vaste monde,
Mais béni de n’avoir à étreindre que toi.
Herman Melville