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This voice

10 Septembre 2011, 05:54am

Publié par vertuchou

This voice
Is it calling?
Is it calling?
it's your choice. She said
Take or let go
Is it calling?
When you're all alone
In your own sweet home
Is it calling?
This voice
Is it calling?

I have to say
I choose get out of my way
Leave my ghost alone
Let me walk on by

This voice
It is calling
It is calling for me
If you still have´nt heard it
You should´nt ask for it
You should just leave it be
´cause you're deaf until
the day for you it will
be calling
this voice
it is calling


 Ane Brun

 

 

 

 

 


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All the things you are

9 Septembre 2011, 05:41am

Publié par vertuchou

 

 


 

Art Tatum

1909-1956

All the Things You Are (« Toutes les choses que tu es »)

 chanson composée  par Jerome Kern (musique) et Oscar Hammerstein II (paroles)

pour la comédie musicale "Very Warm for May"

1939

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L'Elbe près de Dresde

8 Septembre 2011, 05:58am

Publié par vertuchou

 

Oskar-Kokoschka00.JPG

 

 

L'Elbe près de Dresde
Oskar Kokoschka
1886-1980

vers 1921
huile sur toile
59.7 x 80.0 cm

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Quand l'esprit

7 Septembre 2011, 05:39am

Publié par vertuchou

Quand l'esprit est distrait par quelque profonde pensée il vous arrive parfois

de poser un objet quelconque, livre, brosse ou chaussure, n'importe où

et puis, la distraction passée, de chercher vainement l'objet pendant des heures

et de le trouver enfin dans l'endroit le plus singulier, presque inconcevable :

en haut d'une armoire, dans un coin retiré, au fond d'un tiroir...

C'est ce qui m'était arrivé avec l'amour.

 

Alberto Moravia

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Lullaby of Birdland

6 Septembre 2011, 06:05am

Publié par vertuchou

Lullaby of birdland, that's what
I always hear when you sigh
Never in my woodland
Could there be words to reveal
In a phrase how i feel

Have you ever heard two turtle doves
Bill and coo when they love
That's the kind of magic
Music we make with our lips
When we kiss

And there's a weepy ol' willow
He really knows how to cry
That's how i cry in my pillow
If you should tell me
Farewell and goodbye

Lullaby of Birdland whisper low
Kiss me sweet & we'll go
Fliyin' high in Birdland
High in the sky up above
All because we're in love

 


George David Weiss (paroles)

George Shearing (musique)

 

 

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Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

5 Septembre 2011, 05:21am

Publié par vertuchou

Tout est affaire de décor
Changer de lit changer de corps
A quoi bon puisque c'est encor
Moi qui moi-même me trahis
Moi qui me traîne et m'éparpille
Et mon ombre se déshabille
Dans les bras semblables des filles
Où j'ai cru trouver un pays

Coeur léger coeur changeant coeur lourd
Le temps de rêver est bien court
Que faut-il faire de mes jours
Que faut-il faire de mes nuits
Je n'avais amour ni demeure
Nulle part où je vive ou meure
Je passais comme la rumeur
Je m'endormais comme le bruit

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin les suivent

C'était un temps déraisonnable
On avait mis les morts à table
On faisait des châteaux de sable
On prenait les loups pour des chiens
Tout changeait de pôle et d'épaule
Le pièce était-elle ou non drôle
Moi si j'y tenais mal mon rôle
C'était de n'y comprendre rien

Dans le quartier Hohenzollern
Entre la Sarre et les casernes
Comme les fleurs de la luzerne
Fleurissaient les seins de Lola
Elle avait un coeur d'hirondelle
Sur le canapé du bordel
Je venais de m'allonger près d'elle
Dans les hoquets du pianola

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent

Le ciel était gris de nuages
Il y volait des oies sauvages
Qui criaient la mort au passage
Au-dessus des maisons et des quais
Je les voyais par la fenêtre
Leur chant triste entrait dans mon être
Et je croyais y reconnaître
Du Rainer Maria Rilke

Elle était brune et pourtant blanche
Ses cheveux tombaient sur ses hanches
Et la semaine et le dimanche
Elle ouvrait à tous ses bras nus
Elle avait des yeux de faïence
Et travaillait avec vaillance
Pour un artilleur de Mayence
Qui n'en est jamais revenu

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?
Et leurs baisers au loin les suivent

Il est d'autres soldats en ville
Et la nuit montent les civils
Remets du rimmel à tes cils
Lola qui t'en iras bientôt
Encore un verre de liqueur
Ce fut en avril à cinq heures
Au petit jour que dans ton coeur
Un dragon plongea son couteau

Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent
Comme des soleils révolus.

 

adaptation par Léo Ferré du poème

de Louis Aragon

"Bierstube Magie allemande"

 

 

 

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Socles à réflexion

4 Septembre 2011, 05:21am

Publié par vertuchou

 

Philippe-Ramette.jpg

 

Philippe Ramette

"Socles à réflexion"

1989-2002

photographie couleur

150 cm x 120 cm

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Erbarme dich, mein Gott / Aie pitié, mon Dieu

3 Septembre 2011, 05:49am

Publié par vertuchou

 

 


 

 

Erbarme dich, mein Gott  / Aie pitié, mon Dieu

Aria extrait de l'oratorio "Passion de Saint Matthieu", BWV 244

 

( 1727)

 

Livret: Picander (1700-1764)

Musique: Johann Sebastian Bach (1685-1750)


interprété par Delphine Galou, contralto

 






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Sur un "erotik" d'Edouard Grieg (sonnet)

2 Septembre 2011, 05:58am

Publié par vertuchou

 Je veux un amour douloureux, lent, qui soit lent
comme une mort lente, et sans fin (je veux qu'il
soit plus fort que la mort), et sans changement.

Je veux que sans trève nos âmes soient absorbées
en un tourment secret; et qu'une mer soit à notre
porte, pleurant seule, dans un silence recueilli.

Je veux que la haute tour soit de granit, et si
haute que, dans la nuit sereine, elle semble atteindre
le grand astre polaire.

Je veux un lit de pourpre, et, gisant sur ce sein
comme au fond d'un sépulcre, trouver dans cette
ombre l'Infini.

 


Gabriele d'Annunzio

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Prose

1 Septembre 2011, 05:06am

Publié par vertuchou

Tu me manques mais maintenant
Pas plus que ceux que je ne connais pas
Je les invente criblant de tes faces
La terre qui fut riche en mondes
Quand chaque roi guidait une île)
A l’estime de ses biens (cendre d'
Oiseaux, manganèse et salamander)
Et que des naufragés fédéraient les bords)

Maintenant tu me manques mais
Comme ceux que je ne connais pas
Dont j’imagine avec ton visage l’impatience
J’ai jeté tes dents aux rêveries
Je t’ai traité par-dessus l’épaule

(Il y a des vestales qui reconduisent au Pacifique
Son eau fume C’est après le départ des fidèles
L’océan bave comme un mongol aux oreillers du lit
Charogne en boule et poils au caniveau de sel
Un éléphant blasphème Poséidon)

Tu ne me manques pas plus que ceux
Que je ne connais pas maintenant
Orphique tu l’es devenu J’ai jeté
Ton absence démembrée en plusieurs vals
Tu m’as changé en hôte Je sais
Ou j’invente

 

Michel Deguy

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