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Au bout de l’amour il y a l’amour

21 Mai 2015, 04:36am

Publié par vertuchou

Au bout de l’amour il y a l’amour.
Au bout du désir il n’y a rien.
L’amour n’a ni commencement ni fin.
Il ne naît pas, il ressuscite.
Il ne rencontre pas. Il reconnaît.

Il se réveille comme après un songe
Dont la mémoire aurait perdu les clefs.
Il se réveille les yeux clairs
Et prêt à vivre sa journée.
Mais le désir insomniaque meurt à l’aube
Après avoir lutté toute la nuit.

Parfois l’amour et le désir dorment ensemble.
Et ces nuits-là on voit la lune et le soleil.

Liliane Wouters

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La poésie nous aide à vivre mieux

20 Mai 2015, 04:34am

Publié par vertuchou

Ce que j’aimerais dire à chacun, c’est que la poésie nous aide à vivre mieux

et nous réconcilie avec la mort. C’est mon bonheur, ma gourmandise.

Stéphane Hessel

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Faire l’amour alors qu’il me défait

19 Mai 2015, 04:31am

Publié par vertuchou

Faire l’amour alors qu’il me défait,

Et tout défait, l’amour même défaire,

Le défaisant, le rendre plus parfait,

Le parfaisant, l’éprouver plus contraire.

Se délecter aux plaies qu’il me fait,

Chanter l’honneur de mon fier adversaire ;

Et de cent maux endurés en effet

Ne rapporter qu’un bien imaginaire.

Cacher son mal de crainte de le voir,

Crier merci de faire son devoir,

En même temps se louer et se plaindre,

Se détester et se faire la cour

Se mépriser et soi-même se craindre,

C’est en deux mots la défaite d’amour.

Vital d’Audiguier de la Menor

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La fenêtre sur l’île de Bréhat

18 Mai 2015, 03:57am

Publié par vertuchou

Marc Chagall, La fenêtre sur l’île de Bréhat, 1924

Marc Chagall, La fenêtre sur l’île de Bréhat, 1924

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L'hiver m'est fleur

17 Mai 2015, 04:07am

Publié par vertuchou

J'ai une telle joie au cœur,
elle me dénature tout.

Fleur blanche, incarnat ou pâle,
me semble froidure.

Avec vent et pluie m'appelle l'aventure,
et s'élève mon chant,
et s'accroît mon mérite.

J'ai tant d'amour au cœur,
de joie et de douceur,
que l'hiver m'est fleur,
la neige, verdure.


Bernard de Ventadour

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Embrasser convenablement une femme

16 Mai 2015, 04:53am

Publié par vertuchou

“Aussitôt, il se souvint qu’on n’embrasse convenablement une femme

qu’avec les mains, en choyant sa nuque,en égarant ses doigts

dans sa chevelure désorganisée.

Le but est alors de vaincre l’esprit de l’autre, d’assassiner

ce qui lui reste de conscience.

Tout baiser véritable est une vraie noyade.”


Alexandre Jardin, Mademoiselle Liberté

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Synonymes

15 Mai 2015, 04:49am

Publié par vertuchou

Regard doux.
Corps de femme
Qui rend fou
Qui enflamme...

Peau de velours
Beauté naturelle
Image du jour
Reflet du ciel...

Lèvres brillantes ;
Pétales de charme
Qui hantent
Qui désarment

Sourire merveilleux
Simple, ravageur
Douceur de feu
Langage du coeur...

Glacier, volcan
De l’Olympe déesse
Fleur de printemps
Infinie tendresse...

Ange, fée,
Génie de l’au-delà
Mythe, réalité...
Simplement Toi...

Jean Bernard Etienne

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Ray Charles in concert

14 Mai 2015, 04:43am

Publié par vertuchou

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Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne

13 Mai 2015, 04:38am

Publié par vertuchou

Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne,
Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,
Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis,
Et que tu me parais, ornement de mes nuits,
Plus ironiquement accumuler les lieues
Qui séparent mes bras des immensités bleues.

Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts,
Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux,
Et je chéris, ô bête implacable et cruelle !
Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !

Charles baudelaire

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sous chaque Mot de la poésie moderne

12 Mai 2015, 04:50am

Publié par vertuchou

[...] sous chaque Mot de la poésie moderne gît une sorte de géologie existentielle,

où se rassemble un contenu total du Nom, et non plus son contenu électif

comme dans la prose et dans la poésie classiques. [...]

Le Mot a ici une forme générique, il est une catégorie.

Chaque mot poétique est ainsi un objet inattendu, une boîte de Pandore

d’où s’envolent toutes les virtualités du langage ; il est donc produit et consommé

avec une curiosité particulière, une sorte de gourmandise sacrée.

Cette Faim du Mot, commune à toute la poésie moderne,

fait de la parole poétique une parole terrible et inhumaine.

Roland Barthes, Le Degré zéro de l’écriture

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