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Coups de cœur
Top articles
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Maison grise
Le train s'acheminait dans le monde extérieur Je me sentais très seul sur la barquette orange Il y avait des grillages, des maisons et des fleurs Et doucement le train écartait l'air étrange Au milieu des maisons il y avait des herbages Et tout semblait...
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Il existe un pays
Il existe un pays, plutôt une frontière, Où la lumière est douce et pratiquement solide Les êtres humains échangent des fragments de lumière, Mais il n'ont pas la moindre appréhension du vide. La parabole du désir Remplissait nos mains de silence Et chacun...
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A deux beaux yeux
Vous avez un regard singulier et charmant ; Comme la lune au fond du lac qui la reflète, Votre prunelle, où brille une humide paillette, Au coin de vos doux yeux roule languissamment ; Ils semblent avoir pris ses feux au diamant ; Ils sont de plus belle...
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The Garden / le jardin
The garden admires you. For your sake it smears itself with green pigment, The ecstatic reds of the roses, So that you will come to it with your lovers. And the willows-- See how it has shaped these green Tents of silence. Yet There is still something...
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Hier au soir
Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse, Nous apportait l'odeur des fleurs qui s'ouvrent tard ; La nuit tombait ; l'oiseau dormait dans l'ombre épaisse. Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse ; Les astres rayonnaient, moins que votre...
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Avec ses vêtements ondoyants et nacrés
Avec ses vêtements ondoyants et nacrés, Même quand elle marche on croirait qu'elle danse, Comme ces longs serpents que les jongleurs sacrés Au bout de leurs bâtons agitent en cadence. Comme le sable morne et l'azur des déserts, Insensibles tous deux à...
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L'oiseau bleu
Mon oiseau bleu a le ventre tout bleu Sa tête est d'un vert mordoré Il a une tache noire sous la gorge Ses ailes sont bleues avec des touffes de petites plumes jaune doré Au bout de la queue il y a des traces de vermillon Son dos est zébré de noir et...
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Pour le moment
La vie est simple et gaie Le soleil clair tinte avec un bruit doux Le son des cloches s’est calmé Ce matin la lumière traverse tout Ma tête est une rampe allumé Et la chambre où j’habite est enfin éclairée Un seul rayon suffit Un seul éclat de rire Ma...
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A la promenade
Le ciel si pâle et les arbres si grêles Semblent sourire à nos costumes clairs Qui vont flottant légers avec des airs De nonchalance et des mouvements d'ailes. Et le vent doux ride l'humble bassin, Et la lueur du soleil qu'atténue L'ombre des bas tilleuls...
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La nuit d'octobre
[...] LA MUSE Apaise-toi, je t'en conjure ; Tes paroles m'ont fait frémir. Ô mon bien-aimé ! ta blessure Est encor prête à se rouvrir. Hélas ! elle est donc bien profonde ? Et les misères de ce monde Sont si lentes à s'effacer ! Oublie, enfant, et de...
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Et le poète écrit
Et le poète écrit. Il écrit d'abord pour se révéler à lui même [...] ce qui importe c'est d'arriver à mettre au clair ce qu'il a de plus inconnu en lui,de plus secret, de plus caché,de plus difficile à déceler, d'unique. [ ...] ce qui importe autant,...
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Nous éclatons de rire
Nous éclatons de rire. Nous nous allongeons ensemble et faisons l’amour, doucement, tendrement, nous nageons en plein amour, et pour la première fois, l’orgasme m’envahit par surprise, sans que j’y pense, presque paisiblement, comme une aube qui se lève...
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Je vivais sans coeur...
A***. Je vivais sans coeur, tu vivais sans flamme, Incomplets, mais faits pour un sort plus beau ; Tu pris de mes sens, - je pris de ton âme, Et tous deux ainsi nous nous partageâme : Mais c'est toi qui fis le meilleur cadeau ! Oui ! c'est toi, merci......
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Pour vivre ici
Je fis un feu, l'azur m'ayant abandonné Un feu pour être son ami Un feu pour m'introduire dans la nuit d'hivers Un feu pour vivre mieux Je lui donnai ce que le jour m'avait donné : Les forêts, les buisson, les champs de blé, les vignes, Les nids et les...
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La jeune femme
Il ne faudra pas confier à ses beaux yeux sombres & lumineux mes rêves pénibles Mais debout, effacé par l’univers qui va trop vite veiller de loin sur les diamants de son cœur sur sa voix sur ses paupières chaudes Quand sa bouche soulèvera une autre lumière...
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Tes yeux perdus dans ce silence
Tes yeux perdus dans ce silence fait d'horizon mêlé à la terre des montagnes tes yeux sans feu ni lieu tes yeux sans dieu ni foi traînés parmi les pierres de cent villes entassées entre l'abîme de ma voix et l'éternité d'un regard je les soupèse de la...
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Toi
Toi Toi c’est un mot Toi c’est une voix Toi c’est tes yeux et c’est ma joie Toi c’est si beau Toi c’est pour moi Toi c’est bien là et je n’y crois Toi c’est soleil Toi c’est printemps Toi c’est merveille de chaque instant Toi c’est présent Toi c’est bonheur...
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En rêve
Je porte en même temps que toi Cette rupture noire et opiniâtre. Pourquoi pleures-tu ? Donne-moi la main. Promets-moi plutôt de revenir en rêve. Pour toi, pour moi (nous sommes deux montagnes), Pour toi, pour moi, plus de revoir en ce monde. Tu pourras...
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Souvenirs d'automne
Le temps irrévocable a fui, l'heure s'achève. Mais toi, quand tu reviens et traverses mon rêve, Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève, Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t'embrasse. Te voici. Tu descends en courant la terrasse...
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Poème 20
Je peux écrire les vers les plus tristes cette nuit. Écrire, par exemple: "La nuit est étoilée et les astres d'azur tremblent dans le lointain." Le vent de la nuit tourne dans le ciel et chante. Je puis écrire les vers les plus tristes cette nuit. Je...
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Elle était déchaussée, elle était décoiffée
Elle était déchaussée, elle était décoiffée, Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ; Moi qui passais par là, je crus voir une fée, Et je lui dis: Veux-tu t'en venir dans les champs ? Elle me regarda de ce regard suprême Qui reste à la beauté...
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Plus jamais
Plus jamais de chambre pour nous, Ni de baisers à perdre haleine Et plus jamais de rendez-vous Ni de saison, d'une heure à peine, Où reposer à tes genoux. Pourquoi le temps des souvenirs Doit-il me causer tant de peine Et pourquoi le temps du plaisir...
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Oublieuse mémoire
C’est beau d’avoir élu Domicile vivant Et de loger le temps Dans un cœur continu, Et d’avoir vu ses mains Se poser sur le monde Comme sur une pomme Dans son petit jardin, D’avoir aimé la terre, La lune et le soleil Comme des familiers Qui n’ont pas leurs...
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la solitude
La solitude est comme une pluie. Elle se dresse de la mer à la rencontre des nuits ; de plaines lointaines et reculées monte au ciel, que toujours la garde. Et de ciel tombe sur la ville. Tombe comme pluie dans les heures ambiguës, quand toutes les petites...
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Oubli
Ferme les yeux et perds toi dans l'obscurité sous le feuillage rouge de tes paupières. Enfonce toi dans ces spirales du son qui bourdonnne et tombe, et rêve là bas, lointaine, jusqu'au site du tympan, comme une cataracte assourdie. Plonge ton être dans...