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Coups de cœur
Top articles
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Nyx
À Louise aussi de Lyon et d’Italie Ô mes nuits, ô noires attendues Ô pays fier, ô secrets obstinés Ô longs regards, ô foudroyantes nues Ô vol permis outre les cieux fermés. Ô grand désir, ô surprise épandue Ô beau parcours de l’esprit enchanté Ô pire...
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Ne disons pas à l'amour : plus tard
Ne disons pas à l'amour : plus tard l'avenir est fait de hasards c'est aujourd'hui qu'il faut cueillir ce que demain viendra flétrir Vite un baiser, ma toute belle jeunesse passe à tire d'aile W. Shakespeare What is love? 'tis not hereafter; Present mirth...
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Se voir le plus possible
Se voir le plus possible et s'aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge, Vivre à deux et donner son cœur à tout moment ; Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge,...
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Bumpin' On Sunset
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Ce matin, je dirai
Ce matin, je dirai le simple bonheur d’un homme allongé au creux d’une barque L’oblongue coquille d’un canot s’est refermée sur lui Il dort C’est une amande La barque comme un lit épouse son sommeil La mer digère l’eau en sa profondeur fauve C’est un...
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Les contraires
l y a celui qui vit dans l'auberge des feuilles Et celui qui bâtit de hautes citadelles Il y a le feu qui pourrit sur sa cendre muette Et la flamme en tes yeux qui ne saurait s'éteindre Il y a des souvenirs qui meurent de leurs ailes blessés Et des visages...
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L'extase d'un baiser
Au point que j'expirais, tu m'as rendu le jour Baiser, dont jusqu'au coeur le sentiment me touche, Enfant délicieux de la plus belle bouche Qui jamais prononça les Oracles d'Amour. Mais tout mon sang s'altère, une brûlante fièvre Me ravit la couleur et...
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Le poète est celui qui inspire
Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges blanches de silence où la mémoire ardente se consume pour recréer un délire sans passé. Leur principale qualité est...
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Odelette
Si j'ai parlé De mon amour, c'est à l'eau lente Qui m'écoute quand je me penche Sur elle ; si j'ai parlé De mon amour, c'est au vent Qui rit et chuchote entre les branches ; Si j'ai parlé de mon amour, c'est à l'oiseau Qui passe et chante Avec le vent...
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Photographie
Ton sourire m'attire comme Pourrait m'attirer une fleur Photographie tu es le champignon brun De la forêt Qu'est sa beauté Les blancs y sont Un clair de lune Dans un jardin pacifique Plein d'eaux vives et de jardiniers endiablés Photographie tu es la...
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Apparais / Aparécete
Que les chats me guettent depuis la barde d’en face que les paupières me pèsent de t’avoir rêvée tant que le désespoir ne connaît pas des horaires qu’ici on va comptant le temps en vides que je te garde toujours l’espace à la lit que mes sourires ont...
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Interprétation
Des arbres que nous avons plantés il y a un siècle, Vous allez en récolter la diversité. Bien que l'arbre soit le même, la fleur toujours la même, Vous en verrez, vous, un fruit différent. Nous, les planteurs de l'arbre, perdus à tout jamais Vous allez...
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Enlève-moi mes bottes
- Enlève-moi mes bottes, fit-elle d'une voix petite et comme enrhumée. J'ai si froid aux pieds. Ils sont tout mouillés." Sous ses bottes de caoutchouc dans lesquelles clapotaient deux flaques menues, elle portait de grosses chaussettes d'homme en laine,...
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Si nous connaissions le point
Si nous connaissions le point où quelque chose va se rompre, où le fil des baisers sera coupé, où un regard cessera de rencontrer un autre regard, où le cœur ailleurs s'élancera, nous pourrions mettre sur ce point un autre point ou du moins l'accompagner...
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Sonnet
(Pour votre chère morte, son ami.) 2 novembre 1877 Sur les bois oubliés quand passe l'hiver sombreTu te plains, ô captif solitaire du seuil,Que ce sépulcre à deux qui fera notre orgueilHélas! du manque seul des lourds bouquets s'encombre. Sans écouter...
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Sonnet 130
Les yeux de ma maîtresse oublient d’être un soleil, Et ses lèvres le cèdent au corail vermeil, Sa poitrine à côté de la neige est de cendre, Et les « cheveux d’or » prouvent que les siens sont noirs. J’ai vu des roses de Damas blanches et rouges, Mais...
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Salut
Rien, cette écume, vierge versÀ ne désigner que la coupe;Telle loin se noie une troupeDe sirènes mainte à l'envers. Nous naviguons, ô mes diversAmis, moi déjà sur la poupeVous l'avant fastueux qui coupeLe flot de foudres et d'hivers; Une ivresse belle...
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A une chatte
Chatte blanche, chatte sans tache,Je te demande, dans ces vers,Quel secret dort dans tes yeux verts,Quel sarcasme sous ta moustache. Tu nous lorgnes, pensant tout basQue nos fronts pâles, que nos lèvresDéteintes en de folles fièvres,Que nos yeux creux...
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Aimer une personne
Aimer une personne ne consiste pas à la posséder mais, au contraire, à la laisser respirer. Aimer, ce n’est pas accaparer l’autre, encore moins le rendre dépendant de soi, bien au contraire, c’est vouloir son autonomie. La jalousie, la possessivité, la...
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Points de suspension
Amoureux des ponctuations J'ouvre des parenthèses Abuse des suspensions Pour poser l'Hypothèse J'explore chaque virgule Je cherche entre les lignes Puis j'interprète j'affabule Je donne un sens aux signes Ils me parlent de nous Mais surtout d'un possible...
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Bêtise de la guerre
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,Berceuse du chaos où le néant oscille,Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,Toute pleine du bruit furieux des clairons,Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,Hideuse, entraîne l'homme en cette ivrognerie,Nuée...
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Finlande
Finlande Elle descendait du train, pompeusement qualifié de "Transport Express Régional" mais qui n'était sur cette ligne qu'un vieil autorail diésel crachant son épaisse fumée noire.Elle n'était pas d'ici, il aurait remarqué cette magnifique silhouette....
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Red Petals Disorder
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La philosophie de l'amour / Love's philosophy
Les fontaines se mêlent aux rivières, Les rivières à l'océan, Les vents du Ciel s'unissent à jamais Avec une douce émotion; Rien dans le monde n'est solitaire Toutes choses par loi divine En un esprit se rencontrent, se mêlent. Pourquoi pas le mien et...
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Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne, Ô vase de tristesse, ô grande taciturne, Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités...