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chansons

1, 2, 3

22 Décembre 2012, 05:04am

Publié par vertuchou

1,2,3
Y en a 1 de trop
C'est pas toi c'est l'autre

Assis en face un soir
Beau comme un étranger
On a échangé un regard
Et maintenant je veux t'échanger

1,2,3
C'était mieux à 2
Les yeux dans les yeux

Mais pas 2 sans trois
Je veux vivre sans toi
Ou bien tout se trouble

Je croise son double au détour des rues
Quand je suis dans tes bas
Je ne vois plus que lui

Assis en face un soir
Beau comme un étranger
On a échangé un regard
Et maintenant je veux t'échanger

Assis en face un soir
Beau comme un étranger
On a échangé un regard
Et je veux t'échanger

je veux t'échanger

1,2,3
Mon soleil c'était toi
Je suis perdue

3,2,1
C'est trois fois mieux toute seule
Sans compte à régler
Et puis de deux perdus
10 de retrouvés

Dix de retrouvés


Camille

 

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La carte du tendre

4 Décembre 2012, 05:31am

Publié par vertuchou

Le long du fleuve qui remonte

Par les rives de la rencontre

Aux sources d'émerveillement

On voit dans le jour qui se lève

S'ouvrir tout un pays de rêve

Le tendre pays des amants

On part avec le cœur qui tremble

Du bonheur de partir ensemble

Sans savoir ce qui nous attend

Ainsi commence le voyage

Semé d'écueils et de mirages

De l'amour et de ses tourments

 

Quelques torrents de médisance

Viennent déchirer le silence

Essayant de tout emporter

Et puis on risque le naufrage

Lorsque le vent vous mène au large

Des îles d'infidélité

Plus loin le courant vous emporte

Vers les rochers de la discorde

Et du mal à se supporter

Enfin la terre se dénude

C'est le désert de l'habitude

L'ennui y a tout dévasté

 

Quand la route paraît trop longue

Il y a l'escale du mensonge

L'auberge de la jalousie

On y déjeune de rancune

Et l'on s'enivre d'amertume

L'orgueil vous y tient compagnie

Mais quand tout semble à la dérive

Le fleuve roule son eau vive

Et l'on repart à l'infini

Où l'on découvre au bord du Tendre

Le jardin où l'on peut s'étendre

 

Georges Moustaki

 

 

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Juste le temps de vivre

22 Novembre 2012, 05:13am

Publié par vertuchou

Il a dévalé la colline
Ses pieds faisaient rouler des pierres
Là-haut entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie

 

Il respirait l'odeur des arbres
Il respirait de tout son corps
La lumière l'accompagnait
Et lui faisait danser son ombre

 

Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il sautait à travers les herbes
Il a cueilli deux feuilles jaunes
Gorgées de sève et de soleil

 

Les canons d'acier bleu crachaient
De courtes flammes de feu sec
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il est arrivé près de l'eau

 

Il y a plongé son visage
Il riait de joie il a bu
Pourvu qu'ils me laissent le temps
Il s'est relevé pour sauter

 

Pourvu qu'ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L'a foudroyé sur l'autre rive
Le sang et l'eau se sont mêlés

 

Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil

 

Le temps de rire aux assassins
Le temps d'atteindre l'autre rive
Le temps de courir vers la femme.
Juste le temps de vivre.

 

Boris Vian

 

 

 

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Maintenant

11 Novembre 2012, 05:50am

Publié par vertuchou

Encore une fois tu te trouves là
face-à-face, près de moi
dis-moi, qu'est-ce que tu vois
quand tu me regardes ? regarde-moi
ici un bout d'un souffle
ici un bout d'un rêve


tu ne sais pas quoi faire, quoi dire
l'attente sur les lèvres
mais je viens comme le vent
et je viens comme printemps
ouvre ta bouche et place mon nom dedans
laisse-le là sur la langue


et je viens comme soleil
fait le bleu plus foncé
ouvre-moi ta porte
l'amour n'aime pas hésiter
mais tu as dit
tu n'as pas le temps


qu'est-ce que tu penses donc toi ?
la vie viendra une autre fois
non, tant pis pour toi !
ferme les yeux, embrasse-moi
le moment nous présente le present
le moment est maintenant


oui je viens comme le vent
et je viens comme printemps
ouvre ta bouche et place mon nom dedans
laisse-le là sur la langue
oui je viens comme soleil
fait le bleu plus foncé


ouvre-moi ta porte
l'amour n'aime pas hésiter

 

 

 

 


 

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Aux étoiles

9 Août 2012, 05:53am

Publié par vertuchou

J'ai chanté aux étoiles mon amour pour toi
Puis j'ai fait le calcul ma voix leur parviendra
Dans trois milliards d'années sûrement elles vont s'éteindre
De n'avoir pu t'aimer car moi seul peut t'étreindre
A ton seul souvenir mon bonheur perle en larmes
Et s'en va dévaler en cascades et vacarmes
Si la ville panique ce n'est que d'ignorer
Que mille torrents d'amour s'en viennent l'abreuver

Qu'on me redise un jour
Que l'amour n'a qu'un temps
Tant que courra le temps

je t'aimerai autant
T'en fait pas mon amour
Laissons-le défiler
Il est temps de s'étendre
Pour mieux le défier

J'ai voulu voir du beau ailleurs que sur ton corps
Mais mes yeux sans repos doivent fouiller encore
Je n'ai d'autre sommeil que dormir sur ton ventre
Je n'ai d'autre folie que rentrer dans ton antre
J'ai le coeur qui pense et la tête qui pompe
Bonheur d'être à l'envers la raison qui s'estompe
Quand de tes doigts glacés tu me brûles la peau
Quand dans tes petits bras je couche comme en un château

Qu'on me redise un jour
Que l'amour n'a qu'un temps
Tant que courra le temps

je t'aimerai autant
T'en fait pas mon amour
Laissons-le défiler
Il est temps de s'étendre
Pour mieux le défier

S'agit pas de s'en aller sinon qui va m'aider
Me dire qu'il faut manger puis aussi respirer
Je ne sais plus rien faire que de penser à toi
Non c'est vrai j'exagère je veux parler de toi
Tu t'es offerte à moi et j'ai gagné ma mort
Ma même ma pareille me voilà couvert d'or
Pour te dire que je t'aime j'ai dû en faire des couches
À ton prochain sourire j'en rajouterai trois louches

Qu'on me redise un jour
Que l'amour n'a qu'un temps
Tant que courra le temps je t'aimerai autant
T'en fait pas mon amour
Laissons-le défiler
Il est temps de s'étendre
Pour mieux le défier

Loïc Lantoine

 

 

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La dernière femme

8 Juillet 2012, 05:47am

Publié par vertuchou

Ma femme sombre aux yeux très clairs
Ma moitié d'ombre et de mystère
Mon amazone - mon frère d'armes
Mon écorchée - Ma dernière femme.

Mon tendre amour d'orange amère
Mon rêve où va mourir la mer
Ma solitude et ma douleur
Ma certitude - ma chaleur.

Mauvais garçon - trafiquant l'art - la manière
Comme deux félins qui font l'amour sans tanière
Tu as des façons de dévorer le plaisir
Qui te font mal avec l'envie d'en finir

Et cette envie - cette obsession - ce désir
Savoir un jour à quoi tu peux bien servir
Cette beauté d'aristocrate déchue
Cette distance qui s'en va seule dans la rue

Qui s'en va seule avec la haine du futile
Cette pudeur à dévoiler le fragile
Tu as des façons de déranger le désir
Une exigence à partager même le pire
Une exigence à partager même le pire

Fille de course vêtue de cuir et de soie
Beauté fatale à dévisser le bourgeois
Mon top modèle qui fréquente pas les agences
Tu as près du coeur une blessure élégante
Tu as près du coeur une blessure élégante

Mon tendre amour venue du large
Ma moitié d'ombre dans la marge
Mon grand secret aux rites étranges
Ma courtisane au regard d'ange

Ma dernière femme aux yeux très clairs
Mon rêve où va mourir la mer
Sous ton armure - au fond de l'âme
Cette blessure - ma dernière femme

Bernard Lavilliers

 

 

 

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La quête

13 Juin 2012, 04:27am

Publié par vertuchou

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fievre
Partir ou personne ne part.

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, meme mal
Tenter, sans force et sans armure
D'atteindre l'inaccessible étoile.

Telle est ma quête
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon coeur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux.......

Brûle encore,bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler....
Pour atteindre l'inaccessible étoile.....

 

Jacques Brel

 

 





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La confession

29 Mai 2012, 05:01am

Publié par vertuchou

Je n’ai pas peur
De dire que je t’ai trahi
Par pure paresse
Par pure mélancolie
Qu’entre toi
Et le diable
J’ai choisi le plus
Confortable
Mais tout cela
N’est pas pourquoi
Je me sens coupable
Mon cher ami

Je n’ai pas peur de dire
Que tu me fais peur
Avec ton espoir
Et ton grand sens
De l’honneur
Tu me donnes envie
De tout détruire
De t’arracher
Le beau sourire
Et même ça
N’est pas pourquoi
Je me sens coupable
C’est ça le pire

Je me sens coupable
Parce que j’ai l’habitude
C’est la seule chose
Que je peux faire
Avec une certaine
Certitude
C’est rassurant
De penser
Que je suis sûre
De ne pas me tromper
Quand il s’agit
De la question
De ma grande culpabilité

Je n’ai pas peur
De dire que j’ai triché
J’ai mis le plus pur
De mes pensées
Sur le marché
J’ai envie de laisser tomber
Toute cette idée
De « vérité »
Je garderais
Pour me guider
Plaisir et culpabilité

 

 Lhasa de Sela

 

 

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le courage des oiseaux

16 Mai 2012, 02:26am

Publié par vertuchou

Dieu que cette histoire finit mal
On imagine jamais très bien
Qu'une histoire puisse finir si mal
Quand elle a commence si bien

On imagine pourtant très bien
Voir un jour les raisons d'aimer
Perdues quelque part dans le temps
Mille tristesses découlent de l'instant

Alors, qui sait ce qui nous passe en tête
Peut être
Finissons nous par nous lasser

Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé

Tourne ton dos contre mon dos
Que vois tu je ne te vois plus
Si c'est ainsi qu'on continue
Je ne donne pas cher de nos peaux

Parfois, qui sais ce qui nous passe en tête
Peut être finissons nous par nous lasser

Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé

Si seulement nous avions le courage des oiseaux
Qui chantent dans le vent glacé

Dominique A

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Ouverture

6 Mai 2012, 05:29am

Publié par vertuchou

Il n'est pas de hasard,

il est des rendez-vous,

pas de coïncidence

Aller vers son destin,

l'amour au creux des mains,

la démarche paisible

Porter au fond de soi,

l'intuition qui flamboie,

l'aventure belle et pure

Celle qui nous révèle,

superbes et enfantins,

au plus profond de l'âme

Porté par l'allégresse,

et la douceur de vivre,

de l'été qui commence

La rumeur de Paris,

comme une symphonie,

comme la mer qui balance

J'arrive au rendez-vous,

dans l'épaisse fumée,

le monde me bouscule

Réfugié dans un coin

et observant de loin

la foule qui ondule

Mais le choc imminent

sublime et aveuglant

Sans prévenir arrive

Je m'avance et je vois,

que tu viens comme moi,

d'une planète invisible

Où la pudeur du cœur,

impose le respect

la confiance sereine

Et plus tu t'ouvres à moi

et plus je m'aperçois

que lentement je m'ouvre

Et plus je m'ouvre à toi

et plus je m'aperçois

que lentement tu t'ouvres

Il fut long le chemin

et les pièges nombreux

avant que l'on se trouve

Il fut long le chemin

les mirages nombreux

avant que l'on se trouve

Ce n'est pas un hasard,

c'est notre rendez-vous

pas une coïncidence.

Il n'est pas de hasard,

il est des rendez-vous,

pas de coïncidence

Aller vers son destin,

l'amour au creux des mains,

la démarche paisible

Porter au fond de soi,

l'intuition qui flamboie,

l'aventure belle et pure

Celle qui nous révèle,

superbes et enfantins,

au plus profond de l'âme

Porté par l'allégresse,

et la douceur de vivre,

de l'été qui commence

La rumeur de Paris,

comme une symphonie,

comme la mer qui balance

J'arrive au rendez-vous,

dans l'épaisse fumée,

le monde me bouscule

Réfugié dans un coin

et observant de loin

la foule qui ondule

Mais le choc imminent

sublime et aveuglant

Sans prévenir arrive

Je m'avance et je vois,

que tu viens comme moi,

d'une planète invisible

Où la pudeur du cœur,

impose le respect

la confiance sereine

Et plus tu t'ouvres à moi

et plus je m'aperçois

que lentement je m'ouvre

Et plus je m'ouvre à toi

et plus je m'aperçois

que lentement tu t'ouvres

Il fut long le chemin

et les pièges nombreux

avant que l'on se trouve

Il fut long le chemin

les mirages nombreux

avant que l'on se trouve

Ce n'est pas un hasard,

c'est notre rendez-vous

pas une coïncidence.

 

 

 Etienne Daho

 

 

 

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