Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vertuchou.over-blog.com

chansons

Vous qui passez sans me voir

28 Janvier 2011, 05:33am

Publié par vertuchou

Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d'espoir ce soir...
J'ai tant de peine
Vous, dont je guette un regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir ?
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème,
C'est jeune et c'est triste aussi
Vous qui passez sans me voir
Me donnerez-vous ce soir
Un peu d'espoir ?

Les souvenirs sont là pour m'étouffer
Des larmes, de fleurs, de baisers
Oui je revois les beaux matins d'avril
Nous vivions sous les toits tout en haut de la ville.

Vous qui passez sans me voir
Sans même me dire bonsoir
Donnez-moi un peu d'espoir ce soir...
J'ai tant de peine
Vous, dont je guette un regard
Pour quelle raison ce soir
Passez-vous sans me voir ?
Un mot, je vais le dire : "Je vous aime"
C'est ridicule, c'est bohème,
C'est jeune et c'est triste aussi
Vous qui passez sans me voir
Sans me donner d'espoir
Adieu... Bonsoir...


Paroles de Raoul Breton et Charles Trenet
Musique de Laurent Hess

Voir les commentaires

Fais-moi

21 Janvier 2011, 01:51am

Publié par vertuchou

Fais-moi du feu dans la peau

Fais-moi du feu sous la peau

Fais-moi du chaud sous la peau

J'entends la marée de l'été

 

Ne presse pas les moments

Ne hâte pas les serments

Le temps fauché se perdra

Dans les soifs mouillés de l'été

 

Le temps s'en va où il fait beau

Il va pleuvoir sur les oiseaux

Viens doucement boire à mon eau

 

Toutes les chaînes rompues

Mille soleils étendus 

Les vents couchés entre nous

J'entends la marée de l'été

 

Le temps s'en va il va faire beau

Il aura plu sur les oiseaux

Viens doucement boire à mon eau

 

Fais-moi du feu dans la peau

Fais-moi du feu sous la peau

J'entends la marée de l'été


texte : Suzanne Jacob / musique : C. Gauthier

chantée par Christine Stefanski

 

 

 

link

 

Voir les commentaires

Le chant de la sybille

15 Janvier 2011, 05:40am

Publié par vertuchou

(...) Le soleil perdra son éclat les étoiles leur clarté
la lune fera erreur et deviendra noire
Les monts s'affaisseront et les vallées se dresseront
les lignages se perdront plus de Comtes ni de Rois
Ponts et fleuves s'embraseront et la mer flambera
puis une voix retentira, Dieu ! Quel triste son !
La terre s'ouvrira, l'enfer apparaîtra
ils pleureront ses tourments et on plaindra les méchants.
Le jugement sera prompt et inflexible,
du ciel descendra le souffre brûlant et le feu ardent.

 

link

 

Voir les commentaires

Que reste-t-il de nos amours ?

9 Décembre 2010, 06:02am

Publié par vertuchou

Ce soir le vent qui frappe à ma porte
Me parle des amours mortes
Devant le feu qui s' éteint
Ce soir c'est une chanson d' automne
Dans la maison qui frissonne
Et je pense aux jours lointains

Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d' avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi

Les mots les mots tendres qu'on murmure
Les caresses les plus pures
Les serments au fond des bois
Les fleurs qu'on retrouve dans un livre
Dont le parfum vous enivre
Se sont envolés pourquoi?

Que reste-t-il de nos amours
Que reste-t-il de ces beaux jours
Une photo, vieille photo
De ma jeunesse
Que reste-t-il des billets doux
Des mois d' avril, des rendez-vous
Un souvenir qui me poursuit
Sans cesse
Bonheur fané, cheveux au vent
Baisers volés, rêves mouvants
Que reste-t-il de tout cela
Dites-le-moi
Un petit village, un vieux clocher
Un paysage si bien caché
Et dans un nuage le cher visage
De mon passé


Paroles : Charles Trenet
Musique : Charles Trenet et Léo Chauliac

 

Voir les commentaires

Les feuilles mortes

23 Novembre 2010, 05:54am

Publié par vertuchou

 Oh! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois, je n'ai pas oublié...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Et le vent du nord les emporte
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié
La chanson que tu me chantais.

C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi
Mais mon amour silencieux et fidèle
Sourit toujours et remercie la vie
Je t'aimais tant, tu étais si jolie,
Comment veux-tu que je t'oublie?
En ce temps-là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui
Tu étais ma plus douce amie
Mais je n'ai que faire des regrets
Et la chanson que tu chantais
Toujours, toujours je l'entendrai !


C'est une chanson qui nous ressemble
Toi, tu m'aimais et je t'aimais
Et nous vivions tous deux ensemble
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais
Mais la vie sépare ceux qui s'aiment
Tout doucement, sans faire de bruit
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis.


paroles: Jacques Prévert
musique: Joseph Kosma

 

 

Voir les commentaires

Avec le temps

8 Novembre 2010, 05:53am

Publié par vertuchou

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le coeur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

 

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va

 

L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

 

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va

Mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as un' de ces gueules
A la Gal'rie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va tout seule

 

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va

 

L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens

Avec le temps, va, tout va bien

 

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

 

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va

 

Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues
Alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus.

 

Léo Ferré

 

 

 

 


Voir les commentaires

La marée haute

4 Novembre 2010, 04:00am

Publié par vertuchou

La route chante
Quand je m'en vais
Je fais trois pas
La route se tait

La route est noire
À perte de vue
Je fais trois pas
La route n'est plus

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le coeur n'a
Pas assez

Mains de dentelle
Figure de bois
Le corps en brique
Les yeux qui piquent

Mains de dentelle
Figure de bois
Je fais trois pas
Et tu es là

Sur la marée haute
Je suis montée
La tête est pleine
Mais le coeur n'a
Pas assez

 

Lhasa  de Sela

 

 

   

Lhasa  de Sela  "La marée haute"
Animation : Mikołaj Pasiński

Voir les commentaires

L'aigle noir

24 Octobre 2010, 01:55am

Publié par vertuchou

Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.

Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.

De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.

Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel

Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin

Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.

 

Barbara

 

 

Voir les commentaires

Strange fruit / Etrange fruit

20 Octobre 2010, 06:13am

Publié par vertuchou

Southern trees bear a strange fruit
Blood on the leaves and blood at the root
Black body swinging in the Southern breeze
Strange fruit hanging from the poplar trees

        Les arbres du Sud portent un étrange fruit,
        Du sang sur les feuilles et du sang aux racines,
        Un corps noir qui se balance dans la brise du Sud,
        Étrange fruit suspendu aux peupliers.

Pastoral scene of the gallant South,
The bulging eyes and the twisted mouth,
Scent of magnolia sweet and fresh,
Then the sudden smell of burning flesh!

        Scène pastorale du valeureux Sud,
        Les yeux exorbités et la bouche tordue,
        Parfum de magnolia doux et frais,
        Puis l'odeur soudaine de chair brûlée !

Here is fruit for the crows to pluck,
For the rain to gather, for the wind to suck,
For the sun to rot, for the trees to drop,
Here is a strange and bitter crop.

        C'est un fruit que les corbeaux cueillent,
        rassemblé par la pluie, aspiré par le vent,
        Pourri par le soleil, laché par les arbres,
        C'est là une étrange et amère récolte.

Abel Meeropol

 

 

Voir les commentaires

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

12 Octobre 2010, 05:08am

Publié par vertuchou

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Que le ciel azuré ne vire au mauve

Penser ou passer à autre chose

Vaudrait mieux

 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le ciel above

Radieux

 

croire aux cieux croire aux dieux

Même quand tout nous semble odieux

Que notre coeur est mis à sang et à feu

 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Comme une petite souris dans un coin d'alcôve

Apercevoir le bout de sa queue rose

Ses yeux fiévreux

 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le soleil above

Radieux

 

Croire aux cieux croire aux dieux

Même quand tout nous semble odieux

Que notre coeur est mis à sang et à feu

 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Avoir parfois envie de crier sauve

Qui peut savoir jusqu'au fond des choses

Est malheureux

 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le ciel above

Radieux

 

Croire aux cieux croire aux dieux

Même quand tout nous semble odieux

Que notre coeur est mis à sang et à feu

 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Dis-moi que tu m'aimes encore si tu l'oses

J'aimerais que tu trouves autre chose

De mieux

 

Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve

Se dire qu'il y a over the rainbow

Toujours plus haut le ciel above

Radieux

 

Paroles et musique : Serge Gainsbourg

 

 

 


Voir les commentaires

<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 > >>