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chansons

Malou

25 Mars 2012, 05:06am

Publié par vertuchou

 

 


 

Souad Massi

Malou

extrait de l'album  "Mesk Elil"

2005

 

 

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A l'évidence

17 Mars 2012, 05:52am

Publié par vertuchou

 Derrière moi le bruit sourd
d'une porte qui claque et me voila dehors
les rues sont infinies
elles ont prévu de m'emmener là
où il n'y a plus rien à comprendre
rendre l'âme seul compte
rien n'importe plus
mais une voix me dit

Ne te rends jamais, ne te rends jamais
sauf à l'évidence

Et sous les yeux des valises
pleines de coquillages ou l'o entend le ressac
d'un coeur mis à sac
d'un coeur qui tourne en rond
dans sa cage thoracique
pendant que l'ange gardien crie
avant le pas définitif

Ne te rends jamais, ne te rends jamais
sauf à l'évidence

aurais-je le courage de reprendre
ou vais-je céder au guet-apens des idées noires
qui ne font que m'obséder
pardonnez-moi ces paroles
donnez-moi la force, le courage
et le cran de m'en défaire
donnez-moi, donnez-moi, donnez-moi
la force de me dire

ne te rends jamais, ne te rends jamais
sauf à l'évidence

 

Pauline Croze

 

 

 

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Au pays de ton corps

29 Février 2012, 05:40am

Publié par vertuchou

Je connais un pays on dirait un jardin
Je peux y vivre nue sans avoir jamais froid
Quand j'y ferme les yeux je trouve sous mes doigts
Tous les chemins
J'ai le fond de tes yeux pour y chercher de l'or
La couleur de ta peau pour lire les saisons
Le creux de ton épaule pour ligne d'horizon

Et tout autour de moi tes bras font le décor
Au pays de ton corps
Au pays de ton corps
Au pays de ton corps

J'y ai vu des prodiges et de plus grands mystères
Que l'été en décembre ou que la neige en mai
A ce qu'il me semble plus je le connais
Plus je me perds
Et s'il mesure à peine 1m80
J'y fais plus de chemin avec un seul baiser
Que ne font dans le ciel les hommes et leurs fusées

C'est un pays où l'on voyage avec les mains
Le pays de ton corps
Le pays de ton corps
Le pays de ton corps

Je connais un pays on dirait un jardin
Je peux y vivre nue sans avoir jamais froid
Quand j'y ferme les yeux je trouve sous mes doigts
Tous les chemins
J'ai le fond de tes yeux pour y chercher de l'or
La couleur de ta peau pour lire les saisons
Le creux de ton épaule pour ligne d'horizon

Quand paresseusement je m'enroule et m'endors
Au pays de ton corps
Au pays de ton corps
Au pays de ton corps

 

Catherine  Le Forestier

 

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Infidèle

21 Février 2012, 05:08am

Publié par vertuchou

Si les draps de nos amours se repliaient
Que la sueur de nos fièvres s’évaporait
Si les mots de nos ivresses s’ennuyaient
Que les linges de nos passions se déchiraient

Si les tissus de ma peau se flétrissaient
Que les soies de mon visage se désagrégeaient
Si les nœuds de tes élans se relâchaient
Que le feu de nos démences s’étouffait
En silence serais-tu, en silence serais-tu,
En silence serais-tu, en silence serais-tu...

Infidèle, prenant ses jambes à ton cou?
Infidèle, happé par le chant des sirènes?

Si la fleur de l’âge me trahissait
Que ma source de jouvence se tarissait
Si les liens de tes envies se délaçaient
Que les flammes de nos transes s’étouffaient
En silence serais-tu, en silence serais-tu,
En silence serais-tu, en silence serais-tu...

Infidèle, prenant ses jambes à ton cou?
Infidèle, happé par le chant des sirènes?

 

 

Claire Diterzi

 

 

 

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Toi jamais toujours

12 Février 2012, 05:22am

Publié par vertuchou

Toi jamais, vermine douce, satan de soie, soleil levant
Toi plus jamais, cheval de feu, ô toi toujours, crapaud de Dieu
Cantharide acide, tubéreuse mortelle, mon ange doré

Toi jamais, mais insiste encore un peu, ô toi toujours
Encore et toujours, le jour se lève et je t'adore,
Rubis glorieux, lame d'argent, poignard sculpté dans mon cœur
Toi jamais, toi jamais

Toi jamais, sauf si tu ris dans les matins chagrins
Sauf si tu couches dans les fleurs, loin du malheur
Des migraines folles et des bagues à poison
Alors, toi peut-être, toi toujours ô mon maître, traîtresse

Toi toujours
Toi toujours
Oh oui, toi plus que jamais
Bouquet final, pissotière sacrée, mon âme
Toi jamais, jamais plus loin de toi
Tu brûles, tu flambes dans mes veines
Comme un nectar assassin

Tiens, tiens, prends ma main pour toujours
Pour toujours
Toujours pour toi, les envolées du paradis
Les flammes de la vie
Les amandiers en fleurs sur l'horizon

Toujours toi, à jamais, jamais, jamais
Toujours toi que j'aimais nuit et jour
Ô pleurs de joie, toi, jamais toujours
Toi, jamais toujours
Toi, jamais.

 


Etienne Daho

 

 

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Si l'on marchait jusqu'à demain

4 Février 2012, 06:55am

Publié par vertuchou

Avalé par des yeux immenses
En parler comme si c’était les miens
Nager dans tes yeux leur élégance
Voilà que moi, je baisse les miens

Longer tes jambes, immenses
Tout ça mais comme alors si de rien
Et ta démarche, quelle élégance
Si l’on marchait jusqu’à demain

On serait peut être au bout de la France
Marseille,  en fait j’en sais rien
Ça parait possible en apparence
Possible, si tu veux bien

Février en Chine, quelle joie quelle chance
On a marché regarde bien plus loin
Que nous le laissaient penser les apparences
Est-ce que l’on reste, est-ce que l’on revient ?

Bien sûr que l’on reste, c’est une évidence
Au bout du monde…

Au bout du compte on reste un bout de la France
Au bout du monde ici on se sent bien

Longues tes jambes, immenses
Tout ça mais alors toujours comme si de rien
Et ta démarche, quelle élégance
Si l’on marchait encore plus loin…

Nous sommes au Mali quelle fête quelle chance
Demain serait une chose que l’on obtient
À chercher plus loin que toutes les apparences
Est-ce que l’on reste, est-ce que l’on y tient ?

Avalé par tes yeux immenses
En parler comme si c’était les miens
Noyé dans ces, leur élégance
Si l’on regardait un peu plus loin

Oui mon chapeau, c’est une évidence
N’a rien à voir avec le tien
Mais notre amour, notre exigence

Louise Attaque

 

 

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Bientôt

22 Janvier 2012, 05:53am

Publié par vertuchou

Si de notre amour
Il ne restait rien
Si de notre amour fol
Nous étions orphelins
J'attendrai toujours
J'attendrai pour rien
Car vivre sans amour
Je ne le pourrai point

Si de notre amour, hélas,
il ne restait rien d'autre
qu'une goutte d'eau
Je serai là
toujours s'il le faut
Et si par malheur, hélas,
Nous n'étions l'un pour l'autre qu'un défunt duo
Je partirai bientôt

Si de notre amour
Il ne restait rien
Rien d'autre qu'un désert
Un désert sans fin
J'attendrai tous les jours
J'oublierai mon chagrin
Et j'apprendrai à vivre
Avec l'amour en moins

Si de notre amour, hélas,
il ne restait rien d'autre
qu'une goutte d'eau
Je serai là
Toujours s'il le faut
Et si par malheur, hélas,
Nous n'étions l'un pour l'autre qu'un défunt duo
Je partirai bientôt

Coralie Clément

 

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Je suis de celles

22 Décembre 2011, 06:04am

Publié par vertuchou

Tiens, qu’est-ce que tu fais là ?

C’est moi, c’est Nathalie

Quoi tu me reconnais pas ?

Mais si

On était ensemble au lycée

C’est vrai, j’ai changé

J’ai des enfants, un mari

Bah quoi, t’as l’air surpris

J’étais pas destinée

A une vie bien rangée

J’étais perdue

Mon mari m’a trouvée

J’étais de celles

Qui disent jamais non

Les “Marie couche-toi là”

Dont on oublie le nom

J’étais pas la jolie

Moi, j’étais sa copine

Celle qu’on voit à peine

Qu’on appelle machine

J’avais deux ans de plus

Peut-être deux ans de trop

Et j’aimais les garçons

Peut-être un peu trop

Bien sûr, vous aviez eu

Des dizaines de conquêtes

Que personnes n’avaient vues

Toujours pendant les fêtes

Pour beaucoup d’entre vous

Je suis la première fois

De celles qui comptent

Mais pas tant que ça

Je n’étais pas de celles

A qui l’on fait la cour

Moi, j’étais de celles

Qui sont déjà d’accord

Vous veniez chez moi

Mais dès le lendemain

Vous refusiez en public

De me tenir la main

Quand vous m’embrassiez

A l’abri des regards

Je savais pourquoi

Pour pas qu’on puisse nous voir

Alors je fermais les yeux

A m’en fendre les paupières

Pendant que pour guetter

Vous les gardiez ouverts

Je me répétais :

” faut pas que je m’attache “

Vous vous pensiez :

” il faut pas que ça se sache “

Mais une fois dans mes bras

Vos murmures essoufflés

C’est à moi, rien qu’à moi

Qu’ils étaient destinés

Enlacée contre vous

A respirer vos cheveux

Je le sais, je l’affirme

Vous m’aimiez un peu

Certaines tombent amoureuses

C’est pur, ça les élève

Moi, je tombais amoureuse

Comme on tombe d’une chaise

Et gonflés de l’avoir fait

Vous donniez conférence

Une souris qu’on dissèque

Mon corps pour la science

Je nourrissais

Vos blagues de caserne

Que vous pensiez viriles

Petits hommes des cavernes

D’avoir pour moi

Un seul mot de tendresse

Vous apparaissait

Comme la pire des faiblesses

Vous les fiers à bras

Vous parliez en experts

Oubliant qu’dans mes bras

Vous faisiez moins les fiers

Et les autres filles

Perfides petites saintes

M’auraient tondue les cheveux

A une autre époque

Celles qui ont l’habitude

Qu’on les cajole

Ignorent la solitude

Que rien ne console

Vous veniez chez moi

Mais dès le lendemain

Vous refusiez en public

De me tenir la main.

 

Benabar

 

 

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La solitude

9 Décembre 2011, 05:26am

Publié par vertuchou

Je l'ai trouvée devant ma porte,
Un soir, que je rentrais chez moi.
Partout, elle me fait escorte.
Elle est revenue, la voilà,
La renifleuse des amours mortes.
Elle m'a suivie, pas à pas.
La garce, que le Diable l'emporte !
Elle est revenue, elle est là

Avec sa gueule de carême
Avec ses larges yeux cernés,
Elle nous fait le cœur à la traîne,
Elle nous fait le cœur à pleurer,
Elle nous fait des matins blêmes
Et de longues nuits désolées.
La garce ! Elle nous ferait même
L'hiver au plein cœur de l'été.

Dans ta triste robe de moire
Avec tes cheveux mal peignés,
T'as la mine du désespoir,
Tu n'es pas belle à regarder.
Allez, va t-en porter ailleurs
Ta triste gueule de l'ennui.
Je n'ai pas le goût du malheur.
Va t-en voir ailleurs si j'y suis !

Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps,
Je veux m'en payer, des nuits blanches,
A cœur qui bat, à cœur battant.
Avant que sonne l'heure blême
Et jusqu'à mon souffle dernier,
Je veux encore dire "je t'aime"
Et vouloir mourir d'aimer.

Elle a dit : "Ouvre-moi ta porte.
Je t'avais suivie pas à pas.
Je sais que tes amours sont mortes.
Je suis revenue, me voilà.
Ils t'ont récité leurs poèmes,
Tes beaux messieurs, tes beaux enfants,
Tes faux Rimbaud, tes faux Verlaine.
Eh ! bien, c'est fini, maintenant."

Depuis, elle me fait des nuits blanches.
Elle s'est pendue à mon cou,
Elle s'est enroulée à mes hanches
Elle se couche à mes genoux.
Partout, elle me fait escorte
Et elle me suit, pas à pas.
Elle m'attend devant ma porte.
Elle est revenue, elle est là,
La solitude, la solitude...

 

Barbara

 

 

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Cette blessure

30 Novembre 2011, 06:08am

Publié par vertuchou

Cette blessure
Où meurt la mer comme un chagrin de chair
Où va la vie germer dans le désert
Qui fait de sang la blancheur des berceaux
Qui se referme au marbre du tombeau
Cette blessure d'où je viens

Cette blessure
Où va ma lèvre à l'aube de l'amour
Où bat ta fièvre un peu comme un tambour
D'où part ta vigne en y pressant des doigts
D'où vient le cri le même chaque fois
Cette blessure d'où tu viens

Cette blessure
Qui se referme à l'orée de l'ennui
Comme une cicatrice de la nuit
Et qui n'en finit pas de se rouvrir
Sous des larmes qu'affile le désir

Cette blessure
Comme un soleil sur la mélancolie
Comme un jardin qu'on n'ouvre que la nuit
Comme un parfum qui traîne à la marée
Comme un sourire sur ma destinée
Cette blessure d'où je viens

Cette blessure
Drapée de soie sous son triangle noir
Où vont des géomètres de hasard
Bâtir de rien des chagrins assistés
En y creusant parfois pour le péché
Cette blessure d'où tu viens

Cette blessure
Qu'on voudrait coudre au milieu du désir
Comme une couture sur le plaisir
Qu'on voudrait voir se fermer à jamais
Comme une porte ouverte sur la mort

Cette blessure dont je meurs

Léo Ferré

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