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chansons

Le temps de vivre

20 Mars 2020, 01:57am

Publié par vertuchou

Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie
Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis
Viens, écoute ces mots qui vibrent
Sur les murs du mois de mai
Ils nous disent la certitude
Que tout peut changer un jour
Viens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permis
Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vie

Georges Moustaki

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Grands soirs

28 Février 2020, 01:45am

Publié par vertuchou

 

Tes grains de beauté dans le dos
Je les ai comptés un par un
Comme les points dans ces jeux idiots
Qu'on relie pour faire un dessin
Et pour ta peau de léopard
Moi j'aurais marché sur les mains
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin?
 
Rappelle toi que l'on riait
Nous étions ivres un jour sur deux
Tu dansais, moi je titubais
Et nous en prenions jusqu'aux yeux
Mais quand c'est fini c'est trop boire
Quand c'est rendre tout ce trop plein
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin?
 
Et toute la nuit sur cette place
S'embrasser au cœur de la foule
Ta mèche que la brise agace
Comme une petite vague qui roule
Était-ce le vent de l'histoire
La promesse des beaux lendemains
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin?
 
Tes grains de beauté dans le dos
C'est à peine si je m'en souviens
C'est comme les fleurs, comme les photos
C'est comme les vieux horaires de train
C'est comme ranger dans un tiroir
Ça fane, ça jaunit, ça déteint
Que reste-t-il de nos grands soirs
Quand s'en vient le petit matin?
 

Alex  Beaupain

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Fernando de Noronha

13 Février 2020, 01:32am

Publié par vertuchou

Et dans la nuit nous éclairons nos pas, à la lumière blanche d’un téléphone, nous remontons la pente comme ça.

Ce soir à Fernando de Noronha, nous avons regardé le soleil tomber dans l’océan pour la quatrième fois.
Chaque fois c’est pareil, une fille regarde la lumière orange, elle positionne sa main pour faire semblant de tenir un point minuscule entre ses doigts, chaque fois il y a un couple en haut des rochers à cet endroit, chaque fois sur nos lèvres il y a la cachaça, la menthe, le citron vert, chaque fois le cœur se serre.
Tout le monde voit la même chose en même temps. Tout le monde ressent, pareil et différent.
La suite c’est comme après les feux d’artifice, les gens repartent à l’envers vers la ville et les lumières, les restaurants ventilateurs, Bota Fogo, téléviseurs. Vers des chambres d’hôtels inconnues, des carrelages ensablés sous les pieds nus, des chargeurs d’Iphone inconstants, des best-sellers laissés par des couples allemands.

Et nous éclairons nos pas, à la lumière blanche d’un téléphone, nous remontons la pente comme ça.

Nous sommes tous les quatre, dans la nuit noire, sur le chemin de terre, nos pieds dans la poussière qui dérapent.
Toi tu es l’aîné.
Tu marches devant avec moi.
En septembre tout changera pour toi.
Pour la première fois, tu partiras seul dans les rues de Paris.
Ce soir dans la pente tu me parles.
Tu ne parles pas si souvent.
En sortant des théâtres, des cirques, des salles de cinéma, parfois je pensais ça.
Tu gardais les choses pour toi.
À la fin des anniversaires, en recherchant tes affaires, en me penchant pour lacer tes chaussures à terre.
Je me retrouvais avec toi dans la rue, avec toi et tes cheveux trempés du chahut, transpirant d’avoir tellement couru. Et tu disais oui c’était bien. C’était bien.

Tu ne posais pas de questions. Les avions, les serpents, l’amour, les étoiles filantes.
Mais ce soir tu me parles dans la pente.
Et je garde ça pour moi. Mélangé au citron vert, à la menthe, à la cachaça.
Et je me demande si dans ma vie une seule fois je me sentirai plus proche de toi.
Que maintenant, à cet instant.

Dans la nuit nous éclairons nos pas à la lumière blanche d’un téléphone, nous remontons la pente comme ça.

Vincent Delerm

 

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L'espoir

24 Janvier 2020, 02:05am

Publié par vertuchou

Sur la noirceur du soleil,
Sur le sable des marées
Sur le calme du sommeil
Sur mon amour retrouvé
Le soleil se lève aussi
Et plus fort que sa chaleur
Plus la vie croit en la vie
Plus s'efface la douleur

Pour ces semaines très noires,
Pour ces belles assassinées
Pour retrouver la mémoire
Pour ne jamais oublier
Il faut te lever aussi
Il faut chasser le malheur
Tu sais que parfois la vie
A connu d'autres couleurs

Et si l’espoir revenait
Tu le croiras jamais
Dans le secret, dans l'amour fou
De toutes tes forces, va jusqu'au bout
Et si l'espoir revenait ?

Sur mes doutes et ma colère
Sur les nations déchainées
Sur ta beauté au réveil
Sur mon calme retrouvé
Le soleil se lève aussi
J'attendais cette lumière
Pour me sortir de la nuit
Pour oublier cet enfer

Pour voir ce sourire d'enfant
Pour ces cahiers déchirés
Pour enfin que les amants
N'aient plus peur de s'enlacer
Le soleil se lève aussi
Le soleil se lève aussi
Le Soleil .....

Et si l’espoir revenait
Tu le croiras jamais
Dans le secret, dans l'amour fou
De toutes tes forces, va jusqu'au bout
Et si l'espoir revenait ?

Pour la noirceur du soleil
Sur le sable des marées
Pour ta beauté au réveil
Pour mon calme retrouvé
Et si l’espoir revenait
Tu ne me croiras jamais
Dans le secret, dans l'amour fou
De toutes tes forces, va jusqu'au bout
Et si l'espoir revenait ?

Bernard Lavilliers, Jeanne Cherhal

 

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Prisonnière

4 Janvier 2020, 01:57am

Publié par vertuchou

"Oh mais c'est encore vous mon cher"
"Oh mais c'est encore vous mon cher"
Me dit-elle tout à coup
Me dit-elle tout à coup

Oh je me sens de vous prisonnière
Oh je me sens de vous prisonnière
Faites de moi ce que vous
Faites de moi ce que vous

Donnons-nous rendez-vous à la rivière
Donnons-nous rendez-vous à la rivière
Lavons-nous de la boue
Lavons-nous de la boue

Prenez-moi dans vos bras mon cher
Prenez-moi dans vos bras mon cher
Et oublions tout
Et oublions tout

Et tenons-nous debout dans la lumière
Et tenons-nous debout dans la lumière
Soyons prêts à tout
Soyons prêts à tout

Il en va de la vie, de nos mères
Il en va de la vie, de nos pères
Il en va de nous
Il en va de nous

Oh je me sens de vous prisonnière
Oh je me sens de vous prisonnière
Faites de moi ce que vous
Faites de moi ce que vous

Paroles : Philippe Djian / Stephan Eicher

Musique :  Stephan Eicher

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Lise

19 Décembre 2019, 01:05am

Publié par vertuchou

Lise prend des airs
Qui déstabilisent
Les valises de Lise
Sont pleines d'air
Que veux-tu que je lui dise
Elle fait tout de travers
Elle fonctionne à l'envers
Sous ses airs de marquises
Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre
(Se lisent autour d'un verre)
Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre
(Se lisent autour...)
Elle ne manque pas d'air
Il faudrait que tu lises
Un ou deux de ses vers
Légers comme une brise
Lise, elle n'est jamais acquise
Ton cœur, elle te le brise
Ton âme, elle te la perd
En écrivant ses vers
Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre
(Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre)
Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre
(De Lise...)
Lise, une fille singulière
Elle te tourne à l'envers
Elle n'est pas si soumise
Elle te fait changer d'air
Lise, elle déguise ses vers
Pour ne pas être comprise
Pour ne pas être prise
Pour une terre à terre
Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre
(Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre)
Les vers de Lise
Se lisent autour d'un verre
(Se lisent autour...
...de Lise)

 Emilie Simon

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De la main gauche ?

21 Novembre 2019, 01:24am

Publié par vertuchou

Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, elle est si gauche
Que je l'ai toujours cachée
Je la mettais dans ma poche
Et là elle broyait du noir.
Elle jouait avec les croches
Et s'inventait des histoires
Je t'écris De la main gauche
Celle qui n'a jamais compté
C'est celle qui faisait les fautes
Du moins, on l'a raconté.
Je m'efforçais de la perdre
Pour trouver le droit chemin
Une vie sans grand mystère
Où l'on n'se donne pas la main.
Des mots dans la marge étroite
Tout tremblants qui font des dessins.
Je me sens si maladroite
Et pourtant, je me sens bien.
Tiens voilà, c'est ma détresse
Tiens voilà, c'est la vérité.
Je n'ai jamais eu d'adresse
Rien qu'une fausse identité.
Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre, elle n'est pas prête
Pour le pouvoir, n'est pas douée.
Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vue que je recouvre
Pour les sentiers égarés.
On prend tous la ligne droite
C'est plus court, oh oui, c'est plus court
On n'voit pas qu'elle est étroite
Qui n'y a plus d'place pour l'amour.
Je voulais dire que je t'aime
Sans espoir et sans regrets
Je voulais dire que je t'aime
T'aime, parce que ça sonne vrai.

Danielle Messia

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I am a lonesome hobo / Je suis un clochard solitaire

14 Octobre 2019, 01:39am

Publié par vertuchou

I am a lonesome hobo
Without family or friends
Where another man’s life might begin
That’s exactly where mine ends
I have tried my hand at bribery
Blackmail and deceit
And I’ve served time for ev’rything
’Cept beggin’ on the street

Well, once I was rather prosperous
There was nothing I did lack
I had fourteen-karat gold in my mouth
And silk upon my back
But I did not trust my brother
I carried him to blame
Which led me to my fatal doom
To wander off in shame

Kind ladies and kind gentlemen
Soon I will be gone
But let me just warn you all
Before I do pass on
Stay free from petty jealousies
Live by no man’s code
And hold your judgment for yourself
Lest you wind up on this road

Bob  Dylan

 Je suis un clochard solitaire
Sans famille ni amis,
Là où la vie d’un homme pourrait commencer,
C’est là que finit la mienne.
J’ai touché à la corruption,
Au chantage et à la tromperie,
Et j’ai été condamné pour tout
A part mendier dans la rue.

Jadis j’étais plutôt à l’aise,
Il n’y avait rien dont je manquais.
J’avais de l’or à quatorze carats dans la bouche,
Et de la soie sur le dos.
Mais je n’ai pas fait confiance à mon frère,
Je lui ai fait porter la faute,
Ce qui m’a conduit vers ce funeste destin :
Errer dans la honte.

Bonnes dames et gentilshommes,
Bientôt je serai parti,
Mais permettez-moi de vous avertir tous,
Avant de passer mon chemin :
Abandonnez les jalousies mesquines,
Ne vivez sous la loi d’aucun homme,
Et gardez votre jugement pour vous-même
Autrement vous terminerez sur cette route.

Bob Dylan

Traduction Pierre Mercy et François Guillez

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J’ai vu ses yeux

2 Octobre 2019, 01:42am

Publié par vertuchou

J’ai vu ses yeux
Un bel étang de femme-saule perdue dans un espace étrange
Le songe lointain des contrées et ses lèvres d’oiseau mouillées
Si bien que du bout de mes doigts j’aurais voulu les essuyer

Comme au matin, une fontaine, son sourire d’enfant comblé
Plus clair que l’infante Isabelle et plus vif qu’un jet d’hirondelles
Que l’oriflamme du matin et le miroir d’une sirène
Le page blond du printemps et l’alauda des mutinés

Est-il permis d’être aussi blonde à en rendre jaloux les blés
De Beauce et de Brie rassemblés au bord du chemin de sa course ?
Et je les entends murmurer que Dieu les a abandonnés
Et moi, Dieu je lui en sais gré pour la beauté qu’il m’a donnée

Vivace comme un fil de anche si le vent lui a ordonné
Ou si le vent l’a ordonné à la tendresse abandonnée
Comme un bouquet d’herbes de rives, humide et tiède sans parler
Humide qui me rend humide, les yeux entre rire et pleurer

Et sa joie à pleines dents blanches c’est Chartres au matin ressuscitée
Naïve et farouche Gavroche, ma farouche avec le menton
Ma naïve avec ses fredaines, ma fleur de neige et d’eau
Mon clown-enfant, ma barbouillée, ma korrigane libérée
Ma blonde enfant, ma tant aimée

Je vais apprendre à me taire, je vais apprendre à écouter
Passer le vent entre ses lèvres et je vais devenir léger
Je vais devenir léger
Et puis de laiteuses tendresses, je vais apprendre à calmer ces craintes d’enfant effrayé
Qui a peur du noir et appelle. Et je vais devenir berger.

Jacques Bertin

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Un jour tu verras

10 Septembre 2019, 01:57am

Publié par vertuchou

Un jour tu verras
On se rencontrera
Quelque part, n´importe où
Guidés par le hasard

Nous nous regarderons
Et nous nous sourirons
Et la main dans la main
Par les rues nous irons

Le temps passe si vite
Le soir cachera bien
Nos cœurs, ces deux voleurs
Qui gardent leur bonheur

Puis nous arriverons
Sur une place grise
Où les pavés seront doux
A nos âmes grises

Il y aura un bal

Très pauvre et très banal
Sous un ciel plein de brume
Et de mélancolie

Un aveugle jouera
D´l´orgue de Barbarie
Cet air pour nous sera
Le plus beau, le plus joli

Puis je t´inviterai
Ta taille je prendrai
Nous danserons tranquilles
Loin des bruits de la ville

Nous danserons l´amour
Les yeux au fond des yeux
Vers une fin du monde
Vers une nuit profonde

Un jour tu verras… (reprise deux premiers couplets)

 

Paroles : Marcel Mouloudji

Musique : Georges van Parys

 

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