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chansons

Syracuse

16 Avril 2018, 02:15am

Publié par vertuchou

J'aimerais tant voir Syracuse
L'île de Pâques et Kairouan
Et les grands oiseaux qui s'amusent
A glisser l'aile sous le vent

Voir les jardins de Babylone
Et le palais du Grand Lama
Rêver des amants de Vérone
Au sommet du Fuji Yama

Voir le pays du matin calme
Aller pêcher le cormoran
Et m'enivrer de vin de palme
En écoutant chanter le vent

Avant que ma jeunesse s'use
Et que mes printemps soient partis
J'aimerais tant voir Syracuse
Pour m'en souvenir à Paris

Paroles : Bernard Dimey

Musique Henri Salvador

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La quête

7 Mars 2018, 02:16am

Publié par vertuchou

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part
Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l’inaccessible étoile.
Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux
Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.

Jacques Brel

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La quête

23 Février 2018, 02:11am

Publié par vertuchou

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.

Jacques Brel

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De velours et de soie

11 Février 2018, 02:17am

Publié par vertuchou

Les fleurs sauvages
Les océans du monde
Les îles blondes
M'avaient toujours tenté

Finis les grands voyages
Finis les ciels oranges
Tous les frissons étranges
Tu me les as donnés

De velours et de soie
Comme ta chair parfumée
De lumière et de velours
Comme tes yeux

De rose et de lumière
Comme le goût de ta bouche
De sang et de rose fraîche
Comme tes joues

De feu, d'or et de sang
Comme un baiser que tu me donnes
D'argent de feu et d'or
Comme ton corps qui s'abandonne

De soleil et d'argent
Tes cheveux dans le vent mauve
De plaisir et de soleil
Comme une nuit dans tes bras

Boris Vian
 

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Ta source

14 Janvier 2018, 02:51am

Publié par vertuchou

Elle naît tout en bas d'un lieu géométrique
À la sentir couler, je me crois à la mer
Parmi les poissons fous, c'est comme une musique
C'est le printemps et c'est l'automne et c'est l'hiver

L'été, ses fleurs mouillées au rythme de l'extase
Dans des bras de folie accrochent les amants
On dirait que l'amour n'a plus besoin de phrases
On dirait que les lèvres n'ont plus besoin d'enfants

Elles coulent les sources, en robe ou en guenilles
Celles qui sont fermées, celles qu'on n'ouvre plus
Sous des linges qu'on dit marqués du sceau des filles
Et ces marques, ça me fait croire qu'il a plu

Qui que tu sois, toi que je vois, de ma voix triste
Microsillonne-toi et je n'en saurai rien
Coule dans ton phono ma voix de l'improviste
Ma musique te prend les reins alors tu viens

Ta dune, je la vois, je la sens qui m'ensable
Avec ce va-et-vient de ta mer qui s'en va
Qui s'en va et revient mieux que l'imaginable
Ta source, tu le sais, ne s'imagine pas

Et tu fais de ma bouche un complice estuaire
Et tes baisers mouillés dérivant de ton cygne
Ne se retourneront jamais pour voir la Terre
Ta source s'est perdue au fond de ma poitrine

Ta source... je l'ai bue

Léo Ferré

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Qui ?

21 Décembre 2017, 02:08am

Publié par vertuchou

Qui frôlera tes lèvres
Et vibrant de fièvre
Surprenant ton corps
Deviendra ton maître
En y faisant naître
Un nouveau bien-être
Un autre bonheur ?

Qui prendra la relève
Pour combler tes rêves
Et sans un remords
D'un éclat de rire
Saura te conduire
À mieux me détruire
Au fond de ton cœur ?

Qui peut être cet autre
Qui sera cet intrus ?
Dans tout ce qui fut nôtre
Quand je ne serais plus?

Qui prendra ta faiblesse
Avec des caresses
Et des mots d'amour
En couvrant d'oubli
Nos jours de folies ?
Qui prendra ta vie
Au bout de mes jours ?

Nous vivons à vingt ans d'écart
Notre amour est démesuré
Et j'ai le cœur au désespoir
Pour ces années
Car lorsque mes yeux seront clos
D'autres yeux vont te contempler
Aussi je lutte avec ce mot
De ma pensée

Qui sans que tu protestes
Refera les gestes
Qui ne sont qu'à nous
Lorsque je t'embrasse
Lorsque je t'enlace
Qui prendra ma place
Autour de ton cou ?

Qui connaîtra tes scènes
De folie soudaine
Ou bien de courroux ?
Qui aura la chance
D'avoir ta présence
Souvent quand j'y pense
Je deviens jaloux

Qui ? nul ne peut le dire
Qui ? nous n'en savons rien
Et mon cœur se déchire
En pensant que quelqu'un

Te prendra un je t'aime
Et par ce je t'aime
Je le sais déjà
Il prendra ta bouche
Il prendra ta couche
Et m'enterrera
Pour la seconde fois

Charles Aznavour

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La vie, c'est comme une dent

9 Décembre 2017, 03:00am

Publié par vertuchou

La vie, c'est comme une dent
D'abord on y a pas pensé,
On s'est contenté de mâcher
Et puis ça se gâte soudain
Ça vous fait mal, et on y tient
Et on la soigne et les soucis,
Et pour qu'on soit vraiment guéri
Il faut vous l'arracher, la vie.

Boris Vian

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La mélancolie

7 Septembre 2017, 03:09am

Publié par vertuchou

" LA MELANCOLIE
C'est un' rue barrée
C'est c'qu'on peut pas dire
C'est dix ans d'purée
Dans un souvenir
C'est ce qu'on voudrait
Sans devoir choisir
LA MELANCOLIE
C'est un chat perdu
Qu'on croit retrouvé
C'est un chien de plus
Dans le mond' qu'on sait
C'est un nom de rue
Où l'on va jamais
LA MELANCOLIE
C'est se r'trouver seul
Plac' de l'Opéra
Quand le flic t'engueule
Et qu'il ne sait pas
Que tu le dégueules
En rentrant chez toi
C'est décontracté
Ouvrir la télé
Et r'garder distrait
Un Zitron' pressé
T'parler du tiercé
Que tu n'a pas joué
LA MELANCOLIE
LA MELANCOLIE
C'est voir un mendiant
Chez l'conseil fiscal
C'est voir deux amants
Qui lis'nt le journal
C'est voir sa maman
Chaqu' fois qu'on s'voit mal
LA MELANCOLIE
C'est revoir Garbo
Dans la rein' Christine
C'est revoir Charlot
A l'âge de Chaplin
C'est Victor Hugo
Et Léopoldine
LA MELANCOLIE
C'est sous la teinture
Avoir les ch'veux blancs
Et sous la parure
Fair' la part des ans
C'est sous la blessure
Voir passer le temps
C'est un chimpanzé
Au zoo d'Anvers
Qui meurt à moitié
Qui meurt à l'envers
Qui donn'rait ses pieds
Pour un revolver
LA MELANCOLIE
LA MELANCOLIE
C'est les yeux des chiens
Quand il pleut des os
C'est les bras du Bien
Quand le Mal est beau
C'est quelquefois rien
C'est quelquefois trop
LA MELANCOLIE
C'est voir dans la pluie
Le sourir' du vent
Et dans l'éclaircie
La gueul' du printemps
C'est dans les soucis
Voir qu'la fleur des champs
LA MELANCOLIE
C'est regarder l'eau
D'un dernier regard
Et faire la peau
Au divin hasard
Et rentrer penaud
Et rentrer peinard
C'est avoir le noir
Sans savoir très bien
Ce qu'il faudrait voir
Entre loup et chien
C'est un DESESPOIR
QU'A PAS LES MOYENS
LA MELANCOLIE
LA MELANCOLIE "

Léo Ferré

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Attendons que ma joie revienne

14 Août 2017, 02:37am

Publié par vertuchou

Attendons que ma joie revienne
Et que se meure le souvenir
De cet amour de tant de peine
Qui n'en finit pas de mourir.
Avant de me dire je t'aime,
Avant que je puisse te le dire,
Attends donc que ma joie revienne,
Qu'au matin je puisse sourire.

Laisse-moi. Le chagrin m'emporte
Et je vogue sur mon délire.
Laisse-moi. Ouvrez cette porte.
Laisse-moi. Je vais revenir.
J'attendrai que ma joie revienne
Et que soit mort le souvenir
De cet amour de tant de peine
Pour lequel j'ai voulu mourir.
J'attendrai que ma joie revienne,
Qu'au matin je puisse sourire,
Que le vent ait séché ma peine
Et la nuit calmé mon délire.

Il est, paraît-il, un rivage
Où l'on guérit du mal d'aimer.
Les amours mortes y font naufrage,
Epaves noires du passé.
Si tu veux que ma joie revienne,
Qu'au matin, je puisse sourire
Vers ce pays où meurt la peine,
Je t'en prie, laisse-moi partir.
Il faut de mes amours anciennes
Que périsse le souvenir
Pour que, libérée de ma chaîne,
Vers toi, je puisse revenir.

Alors, je t'en fais la promesse,
Ensemble nous irons cueillir
Au jardin fou de la tendresse
La fleur d'amour qui va s'ouvrir
Mais c'est trop tôt pour dire je t'aime,
Trop tôt pour te l'entendre dire.
La voix que j'entends, c'est la sienne.
Ils sont vivants, mes souvenirs.
Pardonne-moi: c'est lui que j'aime.
Le passé ne veut pas mourir

Barbara

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Nous voyageons de ville en ville

20 Juillet 2017, 02:44am

Publié par vertuchou

Nous voyageons de ville en ville
Nous représentons des motos
Des bicyclettes et des bateaux
La route est notre domicile
Un jour ici, un jour ailleurs
Nous vivons libres et sans attache
Lutins farfelus et potaches
Courant de bonheur en bonheur

Préférant au pire le meilleur
La bonne humeur à la tristesse
Les jolies filles aux laideronesses
Et le plaisir à la douleur

Nous voyageons de fille en fille
Nous butinons de coeurs en coeurs
A tire d'ailes, dans chaque port
A corps perdus dans chaque ville
Notre vie c'est le vent du large
L'odeur du pain, le goût du vin
Le soleil pâle des matins
Le soleil noir des soirs d'orage

Le sourire d'une enfant sage
La sieste dans le foin coupé
L'amour fou au milieu des blés
Et le vent frais sur le visage

Nous voyageons de ville en ville
Nos lendemains sont incertains
Une blonde vous tend la main
C'est à nouveau la vie facile
Un jour ici, un jour ailleurs
Notre vie comme un romance
S'élance sur un air de chance
Courant de bonheur en bonheur

Préférant le joie au malheur
L'intelligence à la bêtise
A l'hypocrisie la franchise
Aux gendarmes les gens de coeur

Nous voyageons de fête en fête
On nous désigne de la main
On nous appelle les forains
En vérité on est poètes
Un jour sérieux, un jour rieurs
Notre vie joue en alternance
La tragédie de l'existence
Et la comédie du bonheur

Amis à la vie, à la mort
Princes sans peur et sans reproche
Chevaliers sans un sou en poche
Par contre notre coeur est d'or

Nous voyageons de ville en ville
Du Val-de-Loire au bord du Rhin
On nous appelle les forains
La route est notre domicile

Nous voyageons de ville en ville
Du Val-de-Loire au bord du Rhin
On nous appelle les forains
La route est notre domicile !

Michel Legrand

https://www.youtube.com/watch?v=oRIB-q76arM

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