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Coups de cœur
Top articles
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Solitude
C’est l’heure où je suis seule C’est l’heure du jardin Qu’on arrose Et des senteurs mouillées Qui montent des gazons C’est l’heure où ton désir Vient émouvoir ma croupe Egarer ma main blanche Et caresser mes seins C’est l’heure où nos parfums D’imprécises...
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Quand on aime, quand on ressent de l’amour
Quand on aime, quand on ressent de l’amour, que ce soit pour un être humain, un animal, une fleur ou un coucher de soleil, on est porté au-delà de soi. Nos désirs, nos peurs et nos doutes se dissipent. Nos besoins de reconnaissance s’évanouissent. On...
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Il m'importe toi. Toi sur mon fil
Il m'importe toi. Toi sur mon fil, sur mon rire. Toi sur mes rives. Rien de plus que délices, de sauges, verveines, jasmins ou fleurs d'orangers. Ces odeurs de maquis où les benjoins font les jardins contraires. La double lune de tes bras m'écarlate....
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La maison d'orage
Pour Peter D'habitude je te comprends quand tu joues avec l'électricité car souvent nous avons fui ensemble dans le parc des orages où le tonnerre habite avec sa sœur la foudre : là, comme des animaux familiers les nuages viennent à nous, beaux mammouths...
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Je veux toi pour tisane
Je veux toi pour tisane. Le sucre de ta peau, ton goût de tabac d'arbre, le chat de ta gorge enroulé sur mon coeur, le chant de ton coeur déployé sur ma gorge, tes bras ouverts comme une table, tes pas de loup de nuit, ton sol précis sur mes graines de...
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Lumière,
Lumière, D'où viens-tu ? La vie à cheval sur les mondes Raconte Une terre pas toujours ronde Sculpture, musique, poème sans mot Aujourd'hui invente demain D'où viens-tu ? Négatif d'un ailleurs Que seuls les fous et les enfants connaissent Ouvre cette...
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Les deux rives se courbent
Les deux rives se courbent Féconde Je reste là Fascinée Le regard fixe le ventre sombre Maudissant ma grande faim de ton sexe Verrouillé Par la famille Je vois encore L’escarpement circulaire de ces falaises Cruelles Lamentables ruines de combien de devantures...
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Aussi tu me tiens le cœur
Aussi tu me tiens le cœur dans tes serres, ô belle victorieuse que tu es, comme un aigle tient sa proie. Tu m'as saisi par tous les côtés à la fois. Je t'aime parce que tu es une femme, je t'admire parce que tu es un esprit, je t'adore parce que tu es...
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D’heure en heure plus délicieux
Aimante pieuse même à mes heures Je trouve le mur haut Le chemin long Le chat l’ibis le crocodile Sont mes camarades de classe Le fleuve coule sacré Dans les ruelles vides de la grande ville La pierre friable mendie Il ne faut guère penser aux prières...
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L'hirondelle
Je suis une hirondelle et non une colombe ; Ma nature me force à voltiger toujours. Le nid où des ramiers s’abritent les amours, S’il y fallait couver, serait bientôt ma tombe. Pour quelques mois, j’habite un créneau qui surplombe Et vole, quand l’automne...
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A chuchoter à votre amoureux
Si je n’avais connu la caresse de tes mains Jamais je n’aurais su que douceur est chaleur Si je n’avais senti tes lèvres sur mes reins Jamais je n’aurais su que chaleur est frisson Si je n’avais dormi dans tes bras si câlins Jamais je n’aurais su que...
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J’emporte comme un fardeau léger…
J’emporte comme un fardeau léger, Comme une gerbe de fleurs et de feuilles, Toute l’ombre de ton verger, Toute la lumière de ton seuil ; Le poids est si doux qu’il m’enivre D’un baiser de lys sur la bouche ; Faut-il donc tout ceci pour, enfin, que tu...
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Elle était venue
Elle était venue sur les marches tièdes Et s’était assise. Sa tête gentille était inclinée Un peu de côté ; Ses mains réunies étaient endormies Au creux de la jupe ; Et elle croisait ses jambes devant elle, L’un des pieds menus pointant vers le ciel....
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La passante
O toi qui t’en allais dans le soir taciturne O toi qui t’en allais, O toi qui remuais De la tristesse en toi comme une eau dans une urne, O toi dont la tristesse attira ma tristesse, Nous qui nous en allions Parmi la rue où le jour baisse, Évitant de...
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Je l’oeilladais mi-nue, échevelée
Je l’oeilladais mi-nue, échevelée, Par un pertuis dérobé finement, Mon coeur battait d’un tel débattement Qu’on m’eût jugé comme en peur déréglée. Or’ j’étais plein d’une ardeur enflammée, Ore de glace en ce frissonnement. Je fus ravi d’un doux contentement,...
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Le front aux vitres
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par...
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Regarde-moi
Regarde-moi Je suis légère à nouveau Vois l'océan, la lumière, Combien ce paysage est beau Combien le Ciel et la Terre, Est immense Et que la vie en nous, fleurit, et recommence. Nos ombres Ont respiré ensemble Et dans ton âme je suis sans mesure Tu es,...
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On m'a jeté tant de pierres.
On m'a jeté tant de pierres, Que plus aucune ne m'effraie Le piège s'est fait haute tour, Haute parmi les hautes tours. Je remercie ceux qui l'ont construite, Qu'ils cessent de s'inquiéter de s'attrister. De tous les côtés, je vois l'aube plus tôt. Et...
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Selon les règles du jeu
Selon les règles du jeu il s'allonge contre elle et presse la bouche contre son front, ses paupières, ses joues, son cou, ses épaules. Ses épaules son cou ses paupières. Peau brûlante goût de sel résistance de la chair dès que les lèvres s'y appuient...
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Entrailles
t’écrire, c’est t’étreindre et faire de ma plume le prolongement de ta présence en mon sein. je t’écris pour ne plus te quitter. quand tu n’es pas là, que tout n’est que vide et absence, que ton odeur, la tendresse de ta voix et la brillance de ton esprit...
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Une Femme est l'amour
Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ; Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé, Elle élève le cœur et calme la souffrance, Comme un esprit des cieux sur la terre exilé. Courbé par le travail ou par la destinée, L'homme à sa voix s'élève...
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À Samuel Paty
Paraît qu'on s'habitue Aux larmes de la nation Ce matin, j'me suis tu Sous l'coup de l'émotion Paraît qu'on s'habitue Quand l'infâme est légion Tous ces hommes abattus Pour les traits d'un crayon Paraît qu'on s'habitue À défendre à tout prix Les 3 mots...
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La peur
On dit qu'avant d'entrer dans la mer, une rivière tremble de peur. Elle regarde en arrière le chemin qu'elle a parcouru, depuis les sommets, les montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages, et voit devant elle un océan...
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Que tu es belle, mon amie, que tu es belle !
Que tu es belle, mon amie, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes, Derrière ton voile. Tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres, Suspendues aux flancs de la montagne de Galaad. Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, Qui remontent...
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Le corps humain
Le corps humain est étrange, imparfait et imprévisible. Le corps humain a bien des secrets et ne les divulgue à personne, sauf à ceux qui ont appris à attendre. Le corps humain a des oreilles. Le corps humain a des mains. Le corps humain est créé à l’intérieur...