Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vertuchou.over-blog.com

Top articles

  • Cette blessure

    30 novembre 2011 ( #Chansons )

    Cette blessure Où meurt la mer comme un chagrin de chair Où va la vie germer dans le désert Qui fait de sang la blancheur des berceaux Qui se referme au marbre du tombeau Cette blessure d'où je viens Cette blessure Où va ma lèvre à l'aube de l'amour Où...

  • Le Temps réconcilié

    24 novembre 2011 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    1. Entre deux toits Le bleu Comme un appel de colombe La lucarne Seul regard Pour toute une vie Qui rêve de sa vacance 2. C'était une demeure D'ici et maintenant Bousculée par le ciel Et les erreurs Du vent Qui emportait Nos rêves Avec fruits et moissons...

  • Où la femme est secrète l’homme est inutile

    29 novembre 2011 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    L’indifférence violemment exclue Tout se jouait Autour du ventre sans raison et des paroles sans suite D’une femme faite pour elle-même Et plus nue que réelle Elle avait un charme de plus Que celle dont elle était née Qui promettait Recueillait tant de...

  • Je voudrais bien

    26 novembre 2011 ( #Poètes d'hier )

    Je voudrais bien richement jaunissant En pluie d’or goutte à goutte descendre Dans le giron de ma belle Cassandre, Lorsqu’en ses yeux le somme va glissant. Puis je voudrais en taureau blanchissant Me transformer pour sur mon dos la prendre, Quand en avril...

  • Voyage asymétrique

    07 décembre 2011 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    La mer est arrivée au pied de ma maison tout était d’un calme absolu plus de rivages, plus de rocs d’acier, plus d’horizon on dirait que le navire a chaviré trop de fois Je me rappelais de ces marins qui fixent le soleil avant de mourir Bénédicte disait...

  • Soupir

    05 décembre 2011 ( #Poètes d'hier )

    Ne jamais la voir ni l’entendre, Ne jamais tout haut la nommer, Mais, fidèle, toujours l’attendre, Toujours l’aimer. Ouvrir les bras et, las d’attendre, Sur le néant les refermer, Mais encor, toujours les lui tendre, Toujours l’aimer. Ah ! Ne pouvoir...

  • Couvre-feu

    11 décembre 2011 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    Que voulez-vous la porte était gardée Que voulez-vous nous étions enfermés Que voulez-vous la rue était barrée Que voulez-vous la ville était matée Que voulez-vous elle était affamée Que voulez-vous nous étions désarmés Que voulez-vous la nuit était tombée...

  • La solitude

    09 décembre 2011 ( #Chansons )

    Je l'ai trouvée devant ma porte, Un soir, que je rentrais chez moi. Partout, elle me fait escorte. Elle est revenue, la voilà, La renifleuse des amours mortes. Elle m'a suivie, pas à pas. La garce, que le Diable l'emporte ! Elle est revenue, elle est...

  • Sonnet XVIII

    15 décembre 2011 ( #Poètes d'hier )

    Shall I compare thee to a summer’s day? Thou art more lovely and more temperate: Rough winds do shake the darling buds of May, And summer’s lease hath all too short a date: Sometime too hot the eye of heaven shines, And often is his gold complexion dimm’d;...

  • Chevauchée

    13 décembre 2011 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    Les trois cavaliers sont venus Qui apportaient de l'inconnu Dans leurs manteaux que tourmentait le vent. Quand ils ont vu la cité des vivants, Taciturnes, Ils ont serré plus fort leur fardeau sur leur coeur; Et leurs chevaux miroitants de sueur Ont henni...

  • Se equivocó la paloma / La colombe s’est trompée

    17 décembre 2011 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    Se equivocó la paloma. Se equivocaba. Por ir al norte, fue al sur. Creyó que el trigo era agua. Se equivocaba. Creyó que el mar era el cielo; que la noche, la mañana. Se equivocaba. Que las estrellas, rocío; que la calor; la nevada. Se equivocaba. Que...

  • Je suis de celles

    22 décembre 2011 ( #Chansons )

    Tiens, qu’est-ce que tu fais là ? C’est moi, c’est Nathalie Quoi tu me reconnais pas ? Mais si On était ensemble au lycée C’est vrai, j’ai changé J’ai des enfants, un mari Bah quoi, t’as l’air surpris J’étais pas destinée A une vie bien rangée J’étais...

  • Marie

    20 décembre 2011 ( #Poètes d'hier )

    Vous y dansiez petite fille Y danserez-vous mère-grand C'est la maclotte qui sautille Toutes les cloches sonneront Quand donc reviendrez-vous Marie Les masques sont silencieux Et la musique est si lointaine Qu'elle semble venir des cieux Oui je veux vous...

  • Janvier

    25 janvier 2012 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    Ce que j'aime en hiver, c'est l'élan nu des branches Contre un ciel sombre ou bien à peine lumineux Où le jour assourdit encore ses nuances En les mêlant de gris pâles, fuligineux, Pour faire avec ce noir un saisissant contraste. On imagine une écriture...

  • Un poète est la chose la moins poétique qui soit

    30 décembre 2011 ( #Glanés )

    Un poète est la chose la moins poétique qui soit ; car il n’a pas d’identité – il est constamment forme – et matière d’un autre Corps – le Soleil, la Lune, la Mer, les Hommes et les Femmes, créatures impulsives, sont poétiques et possèdent en eux un attribut...

  • Tu étais douce

    27 janvier 2012 ( #Poètes d'hier )

    Tu étais douce Et silencieuse ; Ton regard triste Disait ton âme. Ressouvenance Des jours qui furent ! Ce fut l’ultime Sur notre terre. Tu t’es soustraite Comme un archange. Ta tombe est douce. Là s’illumine Toute mémoire De notre monde. Là s’illumine...

  • Crépuscule

    17 janvier 2012 ( #Poètes d'hier )

    À Mademoiselle Marie Laurencin. Frôlée par les ombres des morts Sur l'herbe où le jour s'exténue L'arlequine s'est mise nue Et dans l'étang mire son corps Un charlatan crépusculaire Vante les tours que l'on va faire Le ciel sans teinte est constellé D'astres...

  • Je me lève

    31 janvier 2012 ( #Poètes d'aujourd'hui )

    Je me lève. Je sors des millénaires nuits, Du soleil plein la gorge et les bras lourds de fruits, Et le goût mélangé des désirs sur ma bouche. O femme, d'un seul jet sans cassure et farouche, L'abîme de mes bras fermé sur mes amants ! Je me vois, magnifique...

  • Si l'on marchait jusqu'à demain

    04 février 2012 ( #Chansons )

    Avalé par des yeux immenses En parler comme si c’était les miens Nager dans tes yeux leur élégance Voilà que moi, je baisse les miens Longer tes jambes, immenses Tout ça mais comme alors si de rien Et ta démarche, quelle élégance Si l’on marchait jusqu’à...

  • Se voir le plus possible…

    21 janvier 2012 ( #Poètes d'hier )

    Se voir le plus possible et s’aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge, Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ; Respecter sa pensée aussi loin qu’on y plonge,...

  • Bientôt

    22 janvier 2012 ( #Chansons )

    Si de notre amour Il ne restait rien Si de notre amour fol Nous étions orphelins J'attendrai toujours J'attendrai pour rien Car vivre sans amour Je ne le pourrai point Si de notre amour, hélas, il ne restait rien d'autre qu'une goutte d'eau Je serai là...

  • Le poète est toujours

    20 janvier 2012 ( #Glanés )

    Le poète est toujours celui qui met les pieds dans le plat de l’existence, qui renvoie le lecteur au plein cœur de sa réalité propre, subjective et historique, son amour, sa mort, son voyage, sa langue. De quoi s’évade-t-on ? Est-ce qu’il rêve celui qui...

  • Fondamentalement la poésie

    26 janvier 2012 ( #Glanés )

    Fondamentalement la poésie a pour but de rendre aux mots de la langue leur capacité d’évoquer pleinement les choses qu’ils représentent en ce qu’ont celles-ci d’existence actuelle, concrète, au sein de notre propre horizon de vie [...] Mais au cours de...

  • Si tu t'imagines

    08 avril 2010 ( #Chansons )

    Si tu t'imagines si tu t'imagines fillette fillette si tu t'imagines xa va xa va xa va durer toujours la saison des za la saison des za saison des amours ce que tu te goures fillette fillette ce que tu te goures Si tu crois petite si tu crois ah ah que...

  • L'homme est libre, et le mal fait partie de la liberté humaine

    10 avril 2010 ( #Glanés )

    C'est à Buchenwald que j'ai compris que si la liberté est consubtancielle à l'homme, elle est liberté pour le bien comme pour le mal. (...) Quand bien même la société qui l'entoure serait parfaite, l'homme reste capable du mal, celui-ci pouvant s'exprimer...