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Coups de cœur
Top articles
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L'amour est un fantôme
Si tu ne m'as pas vu Durant ces derniers mois C'est que j'avais besoin de me perdre loin de toi Retrouver mon chemin Et reprendre mon souffle Parfois on ne sait plus Comment aimer quand on souffre L'amour est un fantôme Qu'on se doit de dompter Il ravive...
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Cette Anne si belle...
Cette Anne si belle, Qu’on vante si fort, Pourquoi ne vient-elle, Vraiment elle a tort ? Son LOUIS soupire Après ses appas, Que veut-elle dire De ne venir pas ? S’il ne la possède Il s’en va mourir, Donnons-y remède, Allons la querir. Assemblons, MARIE,...
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Le meilleur moment des amours
Le meilleur moment des amours N'est pas quand on a dit : "Je t'aime" Il est dans le silence même À demi rompu tous les jours ; Il est dans les intelligences Promptes et furtives des cœurs ; Il est dans les feintes rigueurs Et les secrètes indulgences...
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J’entends par poésie
J’entends par poésie non pas le charmant ornement qu’on y voit généralement, mais la manifestation radicale et intransigeante d’une façon d’être au monde et de penser le monde qui a des conséquences dans tous les ordres de la vie, sociale, morale et politique....
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Au milieu du chemin j’avais une pierre
Au milieu du chemin j’avais une pierre j’avais une pierre au milieu du chemin j’avais une pierre au milieu du chemin j’avais une pierre. Jamais je n’oublierai cet évènement dans la vie de mes rétines tant fatiguées. Jamais je n’oublierai qu’au milieu...
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Elle montait devant lui
Elle montait devant lui, lentement, mollement, avec une sorte de rythme. Son manteau, doublé d'une fourrure aussi neigeuse que le duvet des cygnes, n'était plus maintenu par l'agrafe et glissait autour de son buste, laissant les épaules découvertes. Ces...
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Nouveau gouvernement
Ceux-là mêmes qui appauvrissent les pauvres font fi de la fertilité de la terre ils privatisent ce qui appartient à tout le monde ils déforestent le sens des mots ils rognent les liens entre ici et là-bas ils se présentent comme des princes de la culture....
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La nature
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et...
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J'aime la poésie française contemporaine
J'aime la poésie française contemporaine qui s'écrit sur les différents continents parce qu'elle est écrite autant avec la tête qu'avec le ventre. La solidarité avec tous ceux qui s'opposent, tel est le sens de mon engagement en poésie. Et, si la poésie...
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En surface
quand tes mots font de mes pierres un champ de blé ondulant sous la brise quand tes yeux tapissent ma nuit d’un ciel où palpitent des millions d’étoiles quand ta voix défaille et me fait don de ce qui en moi s’était tu m’entraîne en ces lointains où soudain...
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Il reste
Il reste la pluie nue sur les pavés, nue sur les mains, nue sur les larmes. Il reste les femmes qu'on a aimées d'un seul regard et qui passent avec un visage sans réponse. Chaque foulée dont je marque les chemins ferme une tombe qui n'est pas la mienne....
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Je brûle de peindre
Je brûle de peindre celle qui m'est apparue si rarement et qui a fui si vite, comme une belle chose regrettable derrière le voyageur emporté dans la nuit. Comme il y a longtemps déjà qu'elle a disparu! Elle est belle, et plus que belle ; elle est surprenante....
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Le sentier sombre
II est un sentier sombre au fond de nos vallées Où chaque soir Je viens m’asseoir. Et là je me souviens des heures envolées. Alors mon cœur S’ouvre au bonheur, Car tous mes souvenirs sont pleins de ta personne. Et je te vois J’entends ta voix. À ce double...
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Septembre
Jamais la fin d'été n'avait paru si belle. Les vignes de l'année auront de beaux raisins. On voit se rassembler, déjà les hirondelles Mais il faut se quitter. Pourtant, l'on s'aimait bien. Quel joli temps pour se dire au revoir. Quel joli soir pour jouer...
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Noctambule
Ce soir, j’irai te visiter, encore. Tu laisseras la fenêtre doucement entr’ouverte, Moi, je viendrai du dehors , légère, Les ailes chargées de poudre d’or, La poitrine palpitant d’un tendre émoi, Les mains toutes enivrées de musique. Toi, encore marié...
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Tout est vanité
Tout est vanité : crois toujours, Aime sans fin, désire et rêve ; Ne reste jamais sans amours, Souviens-toi que la vie est brève. [...] Rêver, aimer, seul est réel : Notre vie est l’éclair qui passe, Flamboie un instant sur le ciel, Et se va perdre dans...
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Amoureuse
Amoureuse, piètre mot pour exprimer tant de choses ! Imprégnée, voilà qui exprime mieux… Imprégnée, c’est cela tout à fait, imprégnée depuis la peau jusqu’à l’âme, car l’amour définitif m’est si entré partout que je m’attendais presque à voir mes cheveux...
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Graphèmes
Le tracé sonore de la ligne Est antérieur au tempo du blanc. Le tempo de la ligne — Tel l'espace et le rythme de la page — Est antérieur au rythme des couleurs. L'espace et le tempo de la ligne Sont intérieurs au rythme de la page. Corps textué, l'écriture...
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Quand au temple nous serons
Quand au temple nous serons Agenouillés, nous ferons Les dévots selon la guise De ceux qui pour louer Dieu Humbles se courbent au lieu Le plus secret de l'église. Mais quand au lit nous serons Entrelacés, nous ferons Les lascifs selon les guises Des amants...
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La feuille
De ta tige détachée, Pauvre feuille desséchée, Où vas-tu ? - Je n'en sais rien. L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien. De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au...
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C'est arrivé le plus naturellement du monde
C'est arrivé le plus naturellement du monde. Un soir d'une tristesse légère. Un soir où nous avons dîné ensemble, où je lui ai proposé de prendre un verre chez moi, où elle a ôté sa veste, où j'ai embrassé son épaule, voilà. J'ignore ce qui m'a pris mais,...
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La simplicité
La simplicité c’est se mettre à nu devant les autres Et nous avons tant de difficulté à être vrais avec les autres. Nous avons peur d’être mal compris, de paraître fragiles, de nous retrouver à la merci de ce qui nous fait face. Nous ne nous exposons...
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Elle marche dans sa beauté
I. Elle marche dans sa beauté, semblable à la nuit des climats sans nuages et des cieux étoilés ; tout ce qu’ont de plus beau la lumière et l’ombre est réuni dans ses traits et dans ses yeux, brillant de ces molles et tendres clartés que refuse le ciel...
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Sur un éventail
(pour Jeanne Charcot). *** Si les ondines et les fées Maintenant ainsi qu’autrefois Sur une coquille de noix Naviguaient, de corail coiffées, Et si j’étais, - car nous aimons Suivre parfois d’étranges rêves, - Un des minuscules démons Rois de la mer bleue...
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Métamorphose
Quelquefois la nuit, singulièrement après l'amour, je deviens insecte. Si l'homme de ses deux mains étrangle doucement la taille, elle s'étire et fond jusqu'à devenir un pivot excessivement grêle, mais solide comme un filin d'acier, exactement de la hauteur...