/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fdelicate%2Fimages%2Fheader%2Fheader.jpg)
Coups de cœur
Top articles
-
les caresses des yeux
Les caresses des yeux sont les plus adorables ; Elles apportent l'âme aux limites de l'être, Et livrent des secrets autrement ineffables, Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître. Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ; Leur...
-
La Sorgue
Rivière trop tôt partie, d’une traite, sans compagnon, Donne aux enfants de mon pays le visage de ta passion. Rivière où l’éclair finit et où commence ma maison, Qui roule aux marches d’oubli la rocaille de ma raison. Rivière, en toi terre est frisson,...
-
Je brûle avec mon âme et mon sang rougissant
Je brûle avec mon âme et mon sang rougissant Cent amoureux sonnets donnés pour mon martyre, Si peu de mes langueurs qu'il m'est permis d'écrire Soupirant un Hécate, et mon mal gémissant. Pour ces justes raisons, j'ai observé les cent : A moins de cent...
-
Nuits d'absence
II est des nuits où je m'absente Discrètement, secrètement... Mon image seule est présente Elle a mon front, mes vêtements... C'est mon sosie dans cette glace C'est mon double de cinéma... À ce reflet qui me remplace Tu jurerais... que je suis là... Mais...
-
Et ce que je veux, c'est l'amour
Et ce que je veux, c'est l'amour, l'amour insouciant et celui qui remet tout en question, celui qui fait renaître, l'amour-passion, l'amour de loin, le fin amor, celui qui vous force à vous dépasser, l'amour platonique, l'amour sexuel, l'amour léger,...
-
Tu longes à mes côtés
Tu longes à mes côtés les rivages du temps Sans jamais te soumettre aux chevaux de halage Ni laisser la colère gouverner ton voyage À mes côtés tu fondes des digues passagères Pour convaincre l’eau noire de laisser aux oiseaux Le droit de survoler leur...
-
A mon ami ***
Tu sais l’amour et son ivresse Tu sais l’amour et ses combats ; Tu sais une voix qui t’adresse Ces mots d’ineffable tendresse Qui ne se disent que tout bas. Sur un beau sein, ta bouche errante Enfin a pu se reposer, Et sur une lèvre mourante Sentir la...
-
Le parfait amour
Autour de la table et du thé fumant, On causait d’amour, sans grande mesure : Ces dames n’étaient que pur sentiment : Ces messieurs n’étaient qu’esthétique pure. « L’amour vrai, c’est l’amour platonique » Dit le conseiller, levant haut sa tasse. Sa femme...
-
Tu es une effraction
Tu es une effraction dans l'absence de mes nuits. Approche. Tends ton envie. Que je l'enroule autour de mes lèvres en un jus amer et putrescible. Tes yeux me songent et m'évertuent, me dégringolent d'impatience. Au bout, chute, cassure, fractures et contusions,...
-
Allégorie du pélican
... Lorsque le pélican, lassé d’un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à ses roseaux, Ses petits affamés courent sur le rivage En le voyant au loin s’abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur...
-
Pour le moment
La vie est simple et gaie Le soleil clair tinte avec un bruit doux Le son des cloches s’est calmé Ce matin la lumière traverse tout Ma tête est une rampe allumé Et la chambre où j’habite est enfin éclairée Un seul rayon suffit Un seul éclat de rire Ma...
-
La poésie commence
La poésie commence lorsqu'un idiot dit de la mer : "On dirait de l'huile." Ce n'est nullement là une description plus exacte du calme plat, mais le plaisir d'avoir découvert une ressemblance, l'excitation d'un mystérieux rapport, le besoin de crier aux...
-
Correspondances
La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. Comme de longs échos qui de loin se confondent Dans une ténébreuse...
-
Enlève-moi mes bottes
- Enlève-moi mes bottes, fit-elle d'une voix petite et comme enrhumée. J'ai si froid aux pieds. Ils sont tout mouillés." Sous ses bottes de caoutchouc dans lesquelles clapotaient deux flaques menues, elle portait de grosses chaussettes d'homme en laine,...
-
Ondine
Ton rire est clair, ta caresse est profonde, Tes froids baisers aiment le mal qu’ils font ; Tes yeux sont bleus comme un lotus sur l’onde, Et les lys d’eau sont moins purs que ton front. Ta forme fuit, ta démarche est fluide, Et tes cheveux sont de légers...
-
Mes deux filles
Dans le frais clair-obscur du soir charmant qui tombe, L’une pareille au cygne et l’autre à la colombe, Belle, et toutes deux joyeuses, ô douceur ! Voyez, la grande soeur et la petite soeur Sont assises au seuil du jardin, et sur elles Un bouquet d’oeillets...
-
Protège-moi
Prends-moi sous ton aile et protège-moi. Sois ma mère et ma soeur. Et que je fasse de ton sein le refuge de ma pensée, le nid de ma prière inexaucée. Entre le jour et les étoiles, à l’heure des pitiés, sur moi penche-toi : je te dirai tout le secret de...
-
Rococo japonais – Le drageoir aux épices.
Ô toi dont l’œil est noir, les tresses noires, les chairs blondes, écoute-moi, ô ma folâtre louve J’aime tes yeux fantasques, tes yeux qui se retroussent sur les tempes ; j’aime ta bouche rouge comme une baie de sorbier, tes joues rondes et jaunes ; j’aime...
-
Unies tendrement
Unies tendrement seins contre seins, nous avons fondu dans un bien-être pareil à un engourdissement. A peine sortie du sommeil, j'avais de nouveau l'esprit embrumé. Puis la suite de nos gestes, du premier baiser la veille au soir jusqu'au moment de sombrer...
-
A Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait déclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las ! voyez comme en peu d’espace, Mignonne, elle a dessus la place, Las !...
-
Un jour
Un jour ma barque s’est détachée s’est éloignée du port et sans que je m’en sois rendu compte poussé par le vent j’ai dérivé longuement dérivé A me découvrir seul loin de mes semblables j’étais dévoré d’angoisse Mon unique désir était de revenir parmi...
-
Aube
J’ai embrassé l’aube d’été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L’eau était morte. Les camps d’ombres ne quittaient pas la route du bois. J’ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se levèrent...
-
En ces lourdes soirées où les images
En ces lourdes soirées où les images sur l’écran distillent la haine, l’enfer où les fenêtres n’absorbent plus notre reflet ton visage repose entre mes mains, et je berce avec lui les failles les douleurs qui broient nos mondes de rêves et d’illusions...
-
La mer est infinie
La mer est infinie et mes rêves sont fous. La mer chante au soleil en battant les falaises Et mes rêves légers ne se sentent plus d'aise De danser sur la mer comme des oiseaux soûls. Le vaste mouvement des vagues les emporte, La brise les agite et les...
-
Les machines
Les machines avaient commencé Par rire comme des enfants Qui semblaient vouloir amuser Les gens de tous les continents. Puis elles avaient tant grandi Qu’elles étaient devenues comme Des adolescents, puis des hommes Précieusement munis d’outils. Enfin,...