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Ophelie parmi les fleurs

24 Avril 2011, 05:49am

Publié par vertuchou

Odilon-Redon.JPG

 

Odilon Redon
1840 - 1916
Ophelie parmi les fleurs
vers 1905-8
Pastel sur papier
64 x 91 cm

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Un plus un

23 Avril 2011, 05:53am

Publié par vertuchou

Un plus un égale un car deux c'est la séparation


Jalâl ud Dîn Rumi

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Folías de España

22 Avril 2011, 05:34am

Publié par vertuchou

 


 

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Peut-on parler de raison...

20 Avril 2011, 06:10am

Publié par vertuchou

Peut-on parler de raison quand il s’agit de poésie,

cet art de mise en mots, cet art de mise en forme,

dont certaines débordent allègrement notre imagination ?
Stéphane Madaule

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Gypsyology

20 Avril 2011, 05:20am

Publié par vertuchou

 

 

Tigran Hamasyan Trio
Gypsyology
Festival Jazz Vocal de Crest
2008

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Portrait intérieur

19 Avril 2011, 06:45am

Publié par vertuchou

Ce ne sont pas des souvenirs
qui, en moi, t'entretiennent ;
tu n'es pas non plus mienne
par la force d'un beau désir.

Ce qui te rend présente,
c'est le détour ardent
qu'une tendresse lente
décrit dans mon propre sang.

Je suis sans besoin
de te voir apparaître ;
il m'a suffi de naître
pour te perdre un peu moins.

 

Rainer Maria RILKE  

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Cry me a river

18 Avril 2011, 05:23am

Publié par vertuchou

Cry me a river

Now you say you're lonely.
You cry the long night through
Well, you can cry me a river,
Cry me a river..
I cried a river over you.

Now you say you're sorry
For being so untrue.
Well, you can cry me a river,
Cry me a river..
I cried a river over you

You drove me, nearly drove me, out of my head
While you never shed a tear.
Remember, I remember, all that you said?
You told me love was too plebeian
Told me you were through with me.

And now you say you love me.
Well, just to prove that you do..
Come on and cry me a river,
Cry me a river,
I cried a river over you
I cried a river over you
I cried a river... over you...

You drove me, nearly drove me, out of my head
While you never shed a tear
Remember, I remember, all that you said?
You told me love was too plebeian
Told me you were through with me and

And now.. now you say you love me.
Well, just to prove that you do..
Come on and cry, cry, cry me a river,
Cry me a river,
I cried, I cried, I cried a river over you.

If my pillow talk, imagine what it would have said.
Could it be a river of tears I cried instead?
Well you can cry me a river,
Go ahead and cry me a river
'Cause I cried, I cried a river over you
How I cried a river over you..

 

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Sentiment étrange

17 Avril 2011, 06:17am

Publié par vertuchou

Une seule fois 
nous nous sommes rencontrés
comme deux inconnus 

Une seule fois 
nous nous sommes assis
pour essayer de retenir le temps 

Une seule fois 
nous nous sommes parlés
pour se dire adieu 

Une seule fois 
nos chemins se sont croisés 
sans retour possible
 
Il reste un poème 
le souvenir de ta voix,  
la  tristesse d'une séparation

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Des armes

16 Avril 2011, 05:39am

Publié par vertuchou

Des armes, des chouettes, des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes

Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le cœur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère

Des armes, au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours

Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme

 

Léo Ferré

 

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Passage d'un poète

15 Avril 2011, 05:37am

Publié par vertuchou

    Le poète est passé : un remous dans l'argile
    se dresse en monument,
    avec soudain le bras qui se profile,
    la lèvre et l'oeil aimants ;

    Le poète est passé : le ruisseau qui hésite,
    devient fleuve royal ;
    il n'a plus de repos ni de limites ;
    il ressemble au cheval.

    Le poète est passé : au milieu du silence
    s'organise un concert,
    comme un lilas ; une pensée se pense,
    le monde s'est ouvert.

    Le poète est passé : un océan consume
    ses bateaux endormis.
    La plage est d'or et tous les ors s'allument
    pour s'offrir aux amis.

    Le poète est passé : il n'est plus de délire
    qui ne soit oeuvre d'art.
    Le vieux corbeau devient un oiseau-lyre.
    Il n'est jamais trop tard

    pour vivre quinze fois : si le poète hirsute
    repasse avant l'été,
    consultez-le car de chaque minute
    il fait l'éternité.

 

     Alain Bosquet

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