Queensborough Bridge
Edward Hopper
Queensborough Bridge
1913
huile sur toile
66.7 x 96.8cm
Coups de cœur
Edward Hopper
Queensborough Bridge
1913
huile sur toile
66.7 x 96.8cm
La neige et la nuit
Tombent sur Paris,
A pas de fourmi.
Et la ville au vent
Peint l’hiver en blanc,
A pas de géant.
La Seine sans bruit
Prend couleur d’encens
Et de tabac gris.
A l’hiver en blanc,
Le temps se suspend,
A pas de fourmi.
A pas de géant
Tombent sur Paris
La neige et la nuit.
Pierre Coran
La Comparsa d' Ernesto Lecuona interprétée par Bebo Valdés
I heard that you're settled down
That you found a girl and you're married now
I heard that your dreams came true
Guess she gave you things I didn't give to you.
Old friend, why are you so shy ?
Ain't like you to hold back or hide from the light.
I hate to turn up out of the blue uninvited,
But I couldn’t stay away, I couldn’t fight it.
I hoped you’d see my face
And that you’d be reminded that for me, it isn’t over.
Nevermind, I’ll find someone like you.
I wish nothing but the best for you too.
Don’t forget me, I beg
I remember you said :
« Sometimes it lasts in love
But sometimes it hurts instead »
Sometimes it lasts in love
But sometimes it hurts instead, yeah.
You’d know how the time flies.
Only yesterday was the time of our lives.
We were born and raised in a summer haze.
Bound by the surprise of our glory days.
I hate to turn up out of the blue uninvited,
But I couldn’t stay away, I couldn’t fight it.
I hoped you’d see my face
And that you’d be reminded that for me it isn’t over
Nevermind, I’ll find someone like you.
I wish nothing but the best for you too.
Don’t forget me, I beg,
I remember you said :
« Sometimes it lasts in love
But sometimes it hurts instead »
Nothing compares,
No worries or cares.
Regrets and mistakes they’re memories made.
Who would have known how bittersweet this would taste?
Nevermind, I’ll find someone like you.
I wish nothing but the best for you.
Don’t forget me, I beg,
I remember you said :
« Sometimes it lasts in love
But sometimes it hurts instead »
Nevermind, I’ll find someone like you.
I wish nothing but the best for you too.
Don’t forget me, I beg,
I remember you said :
« Sometimes it lasts in love
But sometimes it hurts instead »
Sometimes it lasts in love
But sometimes it hurts instead, yeah.
Tes yeux bleus, à travers leurs paupières mi-closes,
Recèlent la lueur des vagues trahisons.
Le souffle violent et fourbe de ces roses
M'enivre comme un vin où dorment les poisons…
Vers l'heure où follement dansent les lucioles,
L'heure où brille à nos yeux le désir du moment,
Tu me redis en vain les flatteuses paroles…
Je te hais et je t'aime abominablement.
Renée Vivien
Abandonné par le sommeil
je te guette
au milieu des bruits étouffés
de la nuit qui expire
je t'imagine pétrifiée
Vigie muette dans l'attente
de la libération du jour
nuit sans fin
où s'étale le chagrin
ivre de ton absence
je te crois partie
au-delà du fleuve de la vie
là où le soleil est inconnu.
La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.
William Shakespeare
Swale Soak
Jo Bertini
2009
huile sur toile
112 x 112cm
Mon Dieu, le beau téton, mon tout, ma doucelette,
Que je voy aparoir par dessous ton collet !
Il soupire toujours, las! qu’il est rondelet,
Et garni par dessus d’une peau blanchelette !
Laisse le moi toucher, ma petite garcette,
Laisse moy lui donner un baiser doucelet.
Hé, bon Dieu ! quel plaisir ! il est si joliet
Que je ne vis jamais charnure si parfaite.
Or, sus, baille le moy, je le veux mignotter,
Je le veux manier, je le veux façotter,
Pour en sucer le bout de ma langue ravie.
Va-t-en, retire le ! Je suis tout appasté
je suis tout esblouy pour l’avoir façotté
Que de trop de bonheur, je sens couler ma vie.
Pierre de Cornu
Sans plus tâcher de plaire ou même d'émouvoir,
Laisse-moi m'approcher de toi, plus virginale
Que la neige ; apprends-moi ta paix impartiale,
Anéantis en moi la force et le vouloir.
Je veux cacher mes yeux, plus tristes que le soir,
A tes yeux ; oublier jusqu'au petit ovale
De ta face, et, mon front dans le frais intervalle
De tes seins, sangloter des larmes sans espoir.
Mes pleurs sont un poison très lent que je veux boire,
Au lieu de mendier à quelque amour banal
L'ingrate guérison, l'aveuglement final...
Près de toi mon désir se consume illusoire.
O mes regrets ! combien j'éprouve encor ce mal
De rêver au bonheur auquel on ne peut croire !
Natalie BARNEY