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Vertuchou.over-blog.com

Dada et poupée

28 Décembre 2013, 05:12am

Publié par vertuchou

Devant la petite ville est assis un petit nain,
Derrière le petit nain se dresse un petit mont
Du petit mont s’écoule un petit ru,
Sur le petit ru flotte un petit toit,
Sous le petit toit il y a une petite chambre,
Dans la petite chambre est assis un petit garçon,
Derrière le petit garçon se dresse un petit banc,
Sur le petit banc repose une petite armoire,
Dans la petite armoire il y a une petite boîte,
Dans la petite boîte gît un petit nid,
Devant le petit nid est assis un petit chat,
Il faut que je note cette petite place-là.

Comptine de J.P. Wich, 1843

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Tu es plaisir

27 Décembre 2013, 04:25am

Publié par vertuchou

Tu es plaisir, avec chaque vague séparée de ses suivantes. Enfin toutes à la fois chargent. C’est la mer qui se fonde, qui s’invente. Tu es plaisir, corail de spasmes.

René Char Lettera amorosa,

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How do I love thee? Let me count the ways / Comment t'aime-je ? Laisse-moi t'en compter les façons.

26 Décembre 2013, 04:39am

Publié par vertuchou

How do I love thee? Let me count the ways.
I love thee to the depth and breadth and height
My soul can reach, when feeling out of sight
For the ends of Being and ideal Grace.
I love thee to the level of everyday's
Most quiet need, by sun and candle-light.
I love thee freely, as men strive for Right;
I love thee purely, as they turn from Praise.
I love thee with a passion put to use
In my old griefs, and with my childhood's faith.
I love thee with a love I seemed to lose
With my lost saints, - I love thee with the breath,
Smiles, tears, of all my life! - and, if God choose,
I shall but love thee better after death.

Elizabeth Barrett Browning


Comment t'aime-je ? Laisse-moi t'en compter les façons.
Je t'aime du tréfonds, de l'ampleur et de la cime
De mon âme lorsque, invisible, elle aspire
Aux fins de l'Être et de la Grâce idéale.
Je t'aime au doux niveau du besoin de chaque jour,
À la lumière du soleil et de la chandelle.
Je t'aime en liberté, comme on tend au Juste ;
Je t'aime en pureté, comme on fuit la Louange.
Je t'aime de la passion dont j'usais
Dans les chagrins, et de ma confiance d'enfant.
Je t'aime d'un amour qui semblait perdu
Envers mes saints de jadis- je t'aime du souffle,
Sourires, larmes de toute ma vie ! - et si Dieu en décide,
Je t'aimerai mieux encore dans la mort

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Musique pour Noël

25 Décembre 2013, 05:25am

Publié par vertuchou

Giovanni Gabrieli (1554- 1612)

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Je suis riche

24 Décembre 2013, 04:56am

Publié par vertuchou

Je suis riche
je marche par les rues
en laissant grandir mes poèmes
mes cheveux
ma barbe
qui a à peine poussé
Mes souliers sont usés
mes beaux habits en lambeaux
et cependant
je suis joyeux
je suis riche
J'apporte des fleurs
mes poches sont pleines
des poèmes.

Francisco Santos

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Ce Monde, comme on dit

23 Décembre 2013, 04:41am

Publié par vertuchou

Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous,
Où la guerre, la paix, l’amour, la haine, l’ire,
La liesse, l’ennui, le plaisir, le martyre
Se suivent tour à tour et se jouent de nous.

Ce Monde est un théâtre où nous nous jouons tous
Sous habits déguisés à malfaire et médire.
L’un commande en tyran, l’autre, humble, au joug soupire ;
L’un est bas, l’autre haut, l’un jugé, l’autre absous.

Qui s’éplore, qui vit, qui joue, qui se peine,
Qui surveille, qui dort, qui danse, qui se gêne
Voyant le riche soûl et le pauvre jeûnant.

Bref, ce n’est qu’une farce, ou simple comédie
Dont, la fin des joueurs la Parque couronnant,
Change la catastrophe en triste tragédie.

André Mage de Fiefmelin

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La danseuse Moa

22 Décembre 2013, 04:27am

Publié par vertuchou

Egon Schiel, La danseuse Moa, 1911,  Crayon, aquarelle et gouache sur papier, 47.8 x 31.5 cm

Egon Schiel, La danseuse Moa, 1911, Crayon, aquarelle et gouache sur papier, 47.8 x 31.5 cm

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L'étoile qui file

21 Décembre 2013, 05:40am

Publié par vertuchou

Petite étoile, au sein des vastes cieux,
Toi que suivaient et mon cœur et mes yeux,
Toi dont j'aimais la lumière timide,
Où t'en vas-tu dans ta course rapide ?
Ah ! j'espérais que, dans ce ciel d'azur,
Du moins pour toi le repos était sûr.
Pourquoi t'enfuir, mon étoile chérie ?
Pourquoi quitter le ciel de ma patrie ?

Mon cœur connut le bonheur et l'amour :
Amour, bonheur, tout n'a duré qu'un jour.
Près d'un ami, je cherchai l'espérance...
Et mon ami m'oublia dans l'absence !
Le cœur brisé, j'aimais encor les fleurs,
Quand je les vis se faner sous mes pleurs ;
Au ciel alors, pour n'être plus trahie,
J'avais aimé.... l'étoile qui m'oublie !

Adieux à toi, belle étoile du soir !
Adieux à toi, toi, mon dernier espoir !...
Errante au ciel comme moi sur la terre,
En d'autres lieux va briller ta lumière.
Rien n'est constant pour moi que la douleur,
Rien ici-bas n'a voulu de mon cœur ;
Autour de moi, tout est sombre et se voile,
Et tout me fuit... même au ciel, une étoile !

Sophie d'Arbouville.

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La poésie est une langue à part

20 Décembre 2013, 04:23am

Publié par vertuchou

La poésie est une langue à part et ne peut se traduire en aucune autre langue,

pas même en celle où elle semble avoir été écrite.

Jean Cocteau

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Dopo tanti perigli...Non potrà dirmi ingrata

19 Décembre 2013, 04:15am

Publié par vertuchou

G.F. Haendel: Orlando, "Dopo tanti perigli...Non potrà dirmi ingrata", Arleen Auger, soprano, The Academy of Ancient Music, Christopher Hogwood

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