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Coups de cœur
Top articles
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La chanson de Tessa
Reste ici bas mon coeur fidèle Si tu t'en vas la vie est ma peine éternelle Si tu meurs les oiseaux se tairont pour toujours Si tu es froide aucun soleil ne brûlera Au matin la joie de l'aurore Ne la verra plus mes yeux Tout autour de la tombe Les rosiers...
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Tombé du ciel
Tombé du ciel à travers les nuages Quel heureux présage pour un aiguilleur du ciel Tombé du lit fauché en plein rêve Frappé par le glaive de la sonnerie du réveil Tombé dans l'oreille d'un sourd Qui venait de tomber en amour la veille D'une hôtesse de...
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L'herbe tendre
D'avoir vécu le cul Dans l'herbe tendre Et d'avoir su m'étendre Quand j'étais amoureux J'aurais vécu obscur Et sans esclandre En gardant le cœur tendre Le long des jours heureux Pour faire des vieux os Faut y aller mollo Pas abuser de rien pour aller...
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L'un part, l'autre reste
Ont-ils oublié leurs promesses ? Au moindre rire, au moindre geste Les grands amours n'ont plus d'adresse Quand l'un s'en va et l'autre reste N'est-il péché que de jeunesse ? N'est-il passé que rien ne laisse ? Les grands amours sont en détresse Lorsque...
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Now that the sun hath veiled his light
Henry Purcell (1659?-1695) 'Now that the sun hath veiled his light', Z193 * * * * * * * paroles de Dr. William Fuller, Lord-Evêque de Lincoln Now, now that the sun hath veil'd his light And bid the world goodnight; To the soft bed my body I dispose, But...
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Mon rêve familier
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle...
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Le bateau-fantôme
Toi qui as vu en pleine nuit Se lever loin bien loin d'ici Sur le chemin de l'horizon Lorsque la mer est en repos Que rien ne trouble le tempo Qu'elle a donné à sa chanson Toi qui as vu couleur de sang Comme un charbon incandescent Monter une lueur subite...
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Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise aupres du feu, devidant et filant, Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle. Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Desja...
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Soleils couchants
A Catulle Mendés Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon cour qui s'oublie Aux soleils couchants. Et d'étranges rêves, Comme des soleils Couchants sur les grèves, Fantômes vermeils,...
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la girafe
La girafe et la girouette, Vent du sud et vent de l'est, Tendent leur cou vers l'alouette, Vent du nord et vent de l'ouest. Toutes deux vivent près du ciel, Vent du sud et vent de l'est, A la hauteur des hirondelles, Vent du nord et vent de l'ouest. Et...
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The starry night - la nuit étoilée
The town does not exist except where one black-haired tree slips up like a drowned woman into the hot sky. The town is silent. The night boils with eleven stars. Oh starry night! This is how I want to die. It moves. They are all alive. Even the moon bulges...
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Ave
Très haut amour, s'il se peut que je meure Sans avoir su d'où je vous possédais, En quel soleil était votre demeure En quel passé votre temps, en quelle heure Je vous aimais, Très haut amour qui passez la mémoire, Feu sans foyer dont j'ai fait tout mon...
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Médieuses (extrait)
Elle va s'éveiller d' un rêve noir et bleu Elle va se lever de la nuit grise et mauve Sa jambe est lisse et son pied nu ... L'audace fait son premier pas Au son d'un chant prémédité Tout son corps passe en reflets en éclats Son corps pavé de pluie armé...
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Toi par qui j’ai senti
Toi par qui j'ai senti, pour des heures trop brèves, Ma jeunesse renaître et mon cœur refleurir, Sois bénie à jamais ! J'aime, je puis mourir; J'ai vécu le meilleur et le plus beau des rêves ! Et vous qui me rendiez le matin de mes jours, Qui d'un charme...
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Ville !
Qui dira la fulguration de ta naissance taillée dans le diamant de ton unique syllabe haute…Ville, planète de verre et de pierre, transparente comme la lumière et qui s’échappe à peine prononcée…Parole exquise ouverte dans la pensée, comme l’astre de...
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Le Poète
Je prendrai dans ma main gauche Une poignée de mer Et dans ma main droite Une poignée de terre Puis je joindrai mes deux mains Comme pour une prière Et de cette poignée de boue Je lancerai dans le ciel Une planète nouvelle Vêtue de quatre saisons Et pourvue...
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Ô Seigneur
Ô Seigneur la cage est devenue oiseau et s´est envolée et mon coeur est devenu fou il hurle à la mort et sourit à mes délires à l´insu du vent... Que ferai-je de ma peur? Que ferai-je de ma peur? La lumière de mon sourire ne danse plus les saisons ne...
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Les Arbres
Dans l'azur de l'avril, dans le gris de l'automne, Les arbres ont un charme inquiet et mouvant. Le peuplier se ploie et se tord sous le vent, Pareil aux corps de femme où le désir frissonne. Sa grâce a des langueurs de chair qui s'abandonne, Son feuillage...
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Fins dernières
C’est fête aujourd’hui, mon amour, Je viens frapper à votre porte. Notre bonheur est de retour : Vous êtes mort et je suis morte. Faites-moi, dans ce lit sans draps, Une place, que je me couche Entre ce qui fut vos deux bras, Près de ce qui fut votre...
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Pensée
J'ai presque peur, en vérité, Tant je sens ma vie enlacée A la radieuse pensée Qui m'a pris l'âme l'autre été, Tant votre image, à jamais chère, Habite en ce coeur tout à vous, Mon coeur uniquement jaloux De vous aimer et de vous plaire ; Et je tremble,...
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Radieuse
C’est une fille de haute liesse, à prendre la vie en proue, hisser les heures à vive allure, une femme libre de son essor. Elle rit vrai à la face du jour et son haleine a la fraîcheur des pointes d’herbe quand frémit l’aube. On tenterait de la retenir....
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Aimée-Aimante
C'est une femme de soie sauvage. Poreuse sous les mains savamment tendres. Une femme de collines et de combes, de feuillages, de mousses. Une ligne sinueuse en volutes et volupté. Sucs et salives, écartèlement vertigineux. Elle, disloquée, réunie. Une...
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Il y a longtemps
Te souviens-tu comme les instants fuyaient, en ce temps là si vite enfui ? Te souviens-tu comme brûlaient nos cœurs en un charme béni l'un pour l'autre ? Je ne compte pas les instants de regret, un Dieu les a comptés seulement, mais le cœur murmure là,...
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Une allée du Luxembourg
Elle a passé, la jeune fille, Vive et preste comme un oiseau; A la main une fleur qui brille, A la bouche un refrain nouveau. C' est peut-être la seule au monde Dont le coeur au mien répondrait; Qui, venant dans ma nuit profonde, D' un seul regard l'...
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Au pays sans nuages
L'été a pris ses quartiers Les pins se dressent vers l'azur fières branches de corail. La lune boudeuse refuse de céder sa place dans le ciel La mer fantasque change de visage au gré des vents chaleureuse un matin l'écume aux lèvres le lendemain vif-argent...