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Coups de cœur
Top articles
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Je t’aime, mon bien-aimé
Je t’aime, mon bien-aimé ; mon seul but, ma seule ambition, mon seul présent et mon seul avenir, c’est mon amour. Je ne vis que dans lui, je ne pense que par lui, je ne sens que lui.J’ai bien hâte de te voir. J’ai tant de baisers, tant d’étreintes, tant...
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Il ya celui
Il y a celui qui vit dans l'auberge des feuilles Et celui qui bâtit de hautes citadelles Il y a le feu qui pourrit sur sa cendre muette Et la flamme en tes yeux qui ne saurait s'éteindre Il y a des souvenirs qui meurent de leurs ailes blessés Et des visages...
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J'aime la poésie française contemporaine
J'aime la poésie française contemporaine qui s'écrit sur les différents continents parce qu'elle est écrite autant avec la tête qu'avec le ventre. La solidarité avec tous ceux qui s'opposent, tel est le sens de mon engagement en poésie. Et, si la poésie...
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J'aime tes yeux
J'aime tes yeux, j'aime ton front, Ô ma rebelle, ô ma farouche, J'aime tes yeux, j'aime ta bouche Où mes baisers s'épuiseront. J'aime ta voix, j'aime l'étrange Grâce de tout ce que tu dis, Ô ma rebelle, ô mon cher ange, Mon enfer et mon paradis ! J'aime...
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On ne peut jamais vraiment retourner dans les mêmes eaux
Vous ne pouvez jamais vraiment retourner dans les mêmes eaux. Non seulement vous n'êtes plus pareil, mais les eaux que vous avez quittées ne le sont plus non plus. Le courant a changé. Les éléments de la nature ont affecté le cours d'eau. Quand vous revenez,...
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Couplet de la rue de Bagnolet
Le soleil de la rue de Bagnolet N'est pas un soleil comme les autres. Il se baigne dans le ruisseau, Il se coiffe avec un seau, Tout comme les autres, Mais, quand il caresse mes épaules, C'est bien lui et pas un autre, Le soleil de la rue de Bagnolet...
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Grand standigne
Un jour on démolira ces beaux immeubles si modernes on en cassera les carreaux de plexiglas ou d'ultravitre on démontera les fourneaux construits à polytechnique on sectionnera les antennes collectives de télévision on dévissera les ascenseurs on anéantira...
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Sur la ville de Paris
Rien n'égale Paris ; on le blâme, on le louë ; L'un y suit son plaisir, l'autre son interest ; Mal ou bien, tout s'y fait, vaste grand comme il est On y vole, on y tuë, on y pend, on y rouë. On s'y montre, on s'y cache, on y plaide, on y jouë ; On y rit,...
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Stances sur une courtisane
Connaissant votre humeur je veux bien ma Sylvie, Que passant votre temps Avec tous les amants dont vous êtes servie, Vous les rendiez contents. La mode de la Cour m’étant si bien connue Pourrais-je avoir douté Qu’on peut vivre en ce temps plus chaste...
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Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse
Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine A comme l’Océan son flux et son reflux : Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, Ou je me vais résoudre à ne la souffrir plus. Vos yeux ont des appas que j’aime et que je prise, Et qui peuvent beaucoup...
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La nature
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et...
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Un Poète à sa Bien-Aimée
Je vous remets de révérentes mainsCe livre mien des innombrables rêvesBlanche amoureuse que sa passion habilleComme la mer en colombe les sablesEt le coeur vieux plus encor que la trompeSi débordée des pâles feux du tempsBlanche amoureuse aux innombrables...
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Sur les collines de l’Ardèche
Sur les collines de l’Ardèche,L’aube, demi-nue, a frémi...Je me souviens d’une aube fraîcheSur Paris à peine endormi. Nous allions, nombreux, dans cette aube ;Tour à tour, l’un de nous parlait.Je me souviens de votre robe,Quand votre hanche me frôlait....
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Alone
Depuis l’heure de l’enfance, je ne suis pasSemblable aux autres ; je ne vois pasComme les autres ; je ne sais pas tirerMes passions à la fontaine communeD’une autre source provientMa douleur, jamais je n’ai pu éveillerMon cœur au ton de joie des autresEt...
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Écrire pour ne pas mourir
Que je sois née d'hier ou d'avant le délugeJ'ai souvent l'impression de tout recommencerQue j'aie pris ma revanche ou bien trouvé refugeDans mes chansons toujours j'ai voulu existerQue vous sachiez de moi ce que j'en veux bien direQue vous soyez fidèle...
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Septembre
Jamais la fin d'été n'avait paru si belle. Les vignes de l'année auront de beaux raisins. On voit se rassembler, déjà les hirondelles Mais il faut se quitter. Pourtant, l'on s'aimait bien. Quel joli temps pour se dire au revoir. Quel joli soir pour jouer...
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Ballade de la Dame lointaine
Plus ne voy rien qui resconfort me donne ; Plus dure un jour que ne souloient cent ; Plus n'est saison qu'a nul bien m'abandonne ; Plus voy plaisir, et moins mon cueur s'en sent ; Plus oncques mais mon vouloir bas descent ; Plus me souvient de vous, et...
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Riche d'espoir et povre d'autre bien
Riche d'espoir et povre d'autre bien, Comblé de dueil et vuidé de liesse, Je vous supply, ma loyalle maistresse, Ne me tollez ce que je tiens pour mien. Si je le pers, je n'auray jamais bien : C'est l'espargne de toute ma richesse, Riche d'espoir et povre...
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Sang
Dans mes veines ce n’est pas du sang qui coule, c’est l’eau, l’eau amère des océans houleux… Des bonaces, des jours pleins gonflent ma poitrine, préludes aux blancs vertiges des ouragans… Des poulpes étirent la soie crissante de leurs doigts et leurs...
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Vous parler ? Non. Je ne peux pas
Vous parler ? Non. Je ne peux pas. Je préfère souffrir comme une plante, Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul. Ils attendent. C'est bien. Puisqu'ils ne sont pas las D'attendre, j'attendrai, de cette même attente. Ils souffrent seuls. On doit...
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Or qui en a, ou en veut avoir deux
Or qui en a, ou en veut avoir deux, Comment peut-il faire deux Amours naître ? Je ne dis pas, que ne puisse bien être Un coeur plus grand, que croire je ne veux : Mais que tout seul il satisfit à eux, Cela n'a point de résolution Qui sût absoudre, ou...
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Année nouvelle
Année nouvelle donne-moi les oiseaux qui possèdent les mots doux et tendres les mots du cœur du grand large et de l'évasion. Année nouvelle donne-moi les fruits d'or dont chaque graine égrène les notes qui chantent la douceur d'aimer en arpège jusqu'aux...
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L'Horloge
Horloge! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit: Souviens-toi! Les vibrantes Douleurs dans ton coeur plein d’effroi Se planteront bientôt comme dans une cible; Le Plaisir vaporeux fuira vers l’horizon Ainsi qu’une...
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Le sentier sombre
II est un sentier sombre au fond de nos vallées Où chaque soir Je viens m’asseoir. Et là je me souviens des heures envolées. Alors mon cœur S’ouvre au bonheur, Car tous mes souvenirs sont pleins de ta personne. Et je te vois J’entends ta voix. À ce double...
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Graphèmes
Le tracé sonore de la ligne Est antérieur au tempo du blanc. Le tempo de la ligne — Tel l'espace et le rythme de la page — Est antérieur au rythme des couleurs. L'espace et le tempo de la ligne Sont intérieurs au rythme de la page. Corps textué, l'écriture...