Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vertuchou.over-blog.com

Tutto fa nocchiero esparto

23 Novembre 2011, 05:57am

Publié par vertuchou

 

 


 

Tutto fa nocchiero esparto

 

 Ifigenia in Aulide (1718)

 

  Antonio Caldara (1670-1736)

 

Philippe Jaroussky, mezzo-soprano contre-tenor.

Voir les commentaires

La question

22 Novembre 2011, 05:17am

Publié par vertuchou

je ne sais pas qui tu peux être
je ne sais pas qui tu espères
je cherche toujours à te connaître
et ton silence trouble mon silence

je ne sais pas d'où vient le mensonge
est-ce de ta voix qui se tait
les mondes où malgré moi je plonge
sont comme un tunnel qui m'effraie

de ta distance à la mienne
on se perd bien trop souvent
et chercher à te comprendre
c'est courir après le vent

je ne sais pas pourquoi je reste
dans une mer où je me noie
je ne sais pas pourquoi je reste
dans un air qui m'étouffera

tu es le sang de ma blessure
tu es le feu de ma brûlure
tu es ma question sans réponse
mon cri muet et mon silence

 

paroles de  Françoise Hardy

Musique de Tuca

 

 

 

 

Voir les commentaires

Jouissance

21 Novembre 2011, 05:38am

Publié par vertuchou

Aujourd’hui dans tes bras j’ai demeuré pâmée,
Aujourd’hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
Triomphe impunément de toute ma pudeur
Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.

Ta flamme et ton respect m’ont enfin désarmée ;
Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
Et je ne connais plus de vertu ni d’honneur
Puisque j’aime Tirsis et que j’en suis aimée.

O vous, faibles esprits, qui ne connaissez pas
Les plaisirs les plus doux que l’on goûte ici-bas,
Apprenez les transports dont mon âme est ravie !

Une douce langueur m’ôte le sentiment,
Je meurs entre les bras de mon fidèle Amant,
Et c’est dans cette mort que je trouve la vie.
 

 

Marie-Catherine-Hortense Villedieu

Voir les commentaires

Je crois

20 Novembre 2011, 05:22am

Publié par vertuchou

Je crois que la plus haute poésie arrive à se dire dans un langage extrêmement clair et simple.

Mais pénétrer dans cette simplicité n'est pas facile.

Kenneth White

Voir les commentaires

Toxic

19 Novembre 2011, 05:50am

Publié par vertuchou

 

 


 

 

Yaron Herman

Toxic


extrait de l'album

A Time For Everything 

 

Voir les commentaires

La terre est bleue comme une orange

18 Novembre 2011, 05:58am

Publié par vertuchou

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.

Paul Éluard

Voir les commentaires

Let it be me

17 Novembre 2011, 05:57am

Publié par vertuchou

I bless the day I found you
I want to stay around you
And so I beg you, let it be me

Don't take this heaven from one
If you must cling to someone
Now and forever, let it be me

Each time we meet love
I find complete love
Without your sweet love what would life be

So never leave me lonely
Tell me you love me only
And that you'll always let it be me

Each time we meet love
I find complete love
Without your sweet love what would life be

So never leave me lonely
Tell me you love me only
And that you'll always---let--it be--me

 

 

adapté par Mann Curtis Je t'appartiens

 


Voir les commentaires

le jardin des délices

16 Novembre 2011, 05:40am

Publié par vertuchou

Hieronymus-Bosch--The-Garden-of-Earthly-Delights--central-p.jpg

 

Jérôme Bosch

1453-1516

Le Jardin des délices

triptyque

peint entre 1503 et 1504

 

détail du panneau central

Voir les commentaires

La poésie comme l'amour

15 Novembre 2011, 05:36am

Publié par vertuchou

La poésie comme l'amour risque tout sur des signes. 


Michel Deguy

Voir les commentaires

Souvenir

14 Novembre 2011, 05:32am

Publié par vertuchou

Son image, comme un songe,
Partout s'attache à mon sort ; 
Dans l'eau pure où je me plonge 
Elle me poursuit encor :
Je me livre en vain, tremblante, 
À sa mobile fraîcheur, 
L'image toujours brûlante 
Se sauve au fond de mon cœur.

Pour respirer de ses charmes 
Si je regarde les cieux, 
Entre le ciel et mes larmes, 
Elle voltige à mes yeux, 
Plus tendre que le perfide, 
Dont le volage désir 
Fuit comme le flot limpide 
Que ma main n'a pu saisir.

 

Marceline Desbordes-Valmore

Voir les commentaires